Place au championnat…

Place au championnat…

 

Ce n’était pas l’affluence du SCB-ACA du week-end dernier puisqu’environ 2000 spectateurs garnissaient les tribunes d’Armand Cesari pour ce qui est le derby des derbys seulement quelques centaines de mètres séparant les sièges des deux clubs !

Parmi le public bastiais les deux groupes de supporters, Bastia 1905 et Gruppu Petrignani sont côte à côte tribune sud-est avant la rencontre mais ne formeront plus qu’un bloc compact au moment du coup d’envoi donné par Furiani.

Si au moment de ce coup d’envoi Coulibaly avec le n°5 est positionné dans une défense à 5, il n’y reste que quelques secondes avant de retrouver un poste de milieu défensif. Intox ?

La première attaque (5^ème) et le premier corner (16^ème) sont à mettre à l’actif du Sporting, mais sans véritable danger pour Lombard.

Une grosse faute de Cinquini sur Benhaïm lui vaut le premier carton jaune de la rencontre (29^ème).

A la 34^ème Mesbah gâche une belle opportunité suie à une passe de Benhaïm, en frappant dans un angle « impossible » alors que Manset trainait seul aux 6 mètres.

Les Furianais, après plusieurs contre favorables, répondent par une frappe qui passe au dessus des buts de Martin (39^ème).

Durant la minute de temps additionnel, Akani enlève un ballon à Pastorelli qui s’apprêtait à le reprendre de volée.

 

Pas de changement au retour des vestiaires.

 

Nos Bleus entament cette deuxième période tambour battant avec ce centre de Mesbah pour Manset et Traoré, tous les deux trop courts pour conclure, puis avec ce décalage de Boutrah pour Mesbah qui expédie le ballon dans les nuages.

Le discours du coach de Furiani a du être « musclé » à la pause car ses joueurs sont plus présents par la suite et ouvrent le score à la 52^ème par Cinquini qui, esseulé dans la surface bastiaise, reprend de la tête un centre de Guidi. (Furiani 1 Bastia 0)

Joie d’un côté, tristesse de l’autre ne durent pas longtemps puisque Boutrah remet les deux équipes à égalité dans la minute suivante ! (53^ème Furiani 1 Bastia 1).

Malheureusement le soufflé retombe vite et les approximations de la première période font leur retour.

C’est l’arbitre qui se signale à la 72^ème en ne sifflant pas une grosse faute sur Benhaïm mais en faisant entrer immédiatement les soigneurs… Cohérence !

Dans la foulée intervient le premier changement de la partie. Il est Furianais avec la sortie de Bonavita remplacé par Pahama.

L’arbitre qui décidément veut « animer » la rencontre oublie de signaler une main en pleine surface suite à un centre de Benhaïm (80^ème). Sur la contre attaque les Rouges obtiennent même un corner qui heureusement ne donne rien.

Le jeune Boutrah cède sa place à Derouard à la 89^ème avant que Mesbah sur un centre de Cioni rate de nouveau le cadre à l’entame du temps additionnel. Dans ce même temps additionnel une faute sur Manset aurait pu valoir un penalty. L’arbitre en décide autrement… et siffle la fin de la partie sur ce score de 1-1.

Les trente minutes des prolongations n’apportent rien de notable si ce n’est que les entrées de Santini à la place de Mesbah côté Bastia (103^ème) et celle de Valery à la place du buteur Cinquini (106^ème) côté Furiani.

C’est donc la séance de tirs au but qui donnera le nom du qualifié…

Sans faute des dix premiers tireurs et raté de Mary pour le 6 ^{ème tir} bastiais. C’est donc Furiani qui sort vainqueur de cet exercice et qui représentera la Corse au tour suivant en compagnie du vainqueur de la confrontation en  Lucciana et Corte.

 

Autant le dire tout de suite ce ne fut pas un grand match ! Si nous sommes déçus de ne pas voir le Sporting continuer son parcours en Coupe de France, nous avons également été déçus par la prestation de Furiani qui évolue un étage au dessus et qui nous avait « emballés » au tour précédent face à Borgo.

Côté Sporting nous avons noté avec plaisir le retour de Coulibaly en milieu de terrain où il est bien plus serein et efficace qu’en défense centrale.

Boutrah a de bien belles qualités mais nous a paru moins à l’aise que lors du match contre l’ACA. Peut être un peu de fatigue chez ce très jeune joueur.

L’attaque manque d’automatisme mais c’est, malheureusement, normal puisqu’elle était alignée dans cette composition pour la première fois en match cette saison.

Manset n’est pas Carl Lewis, mais apporte du physique à cette ligne qui en manque cruellement. Il est là pour créer des décalages, mais pour qui ? Mesbah trop peu précis dans ses frappes, Romain qui n’est pas un véritable avant centre ou Traoré plus joueur de débordement que « finisseur » ?

 

Le Sporting n’a toujours pas perdu, mais n’a toujours pas gagné son plus ! Il va falloir y penser car aujourd’hui il n’y a plus qu’un seul objectif pour Stéphane Rossi et ses joueurs : La première place du groupe synonyme d’accession, le graal des Turchini.