L’envie y était, mais…

L’envie y était, mais…

 

 

Promis, juré, nos joueurs vont nous faire oublier le triste 4-0 ramené de Toulouse le week-end dernier. C’est en tout cas ce qui ressort de la conférence de presse d’avant match à laquelle le coach et Cioni, qui ne jouait pas à Toulouse et qui ne fait pas partie du « 11 » de départ, se plient.

Retour à ce maudit 4-2-3-1 pour la réception de Saint Etienne avec devant Leca, Djiku, Squillaci, Peybernes et Palmieri. Juste devant le jeune Coulibaly remplace Cahuzac, « épargné » par la commission de discipline puisqu’il n’a écopé « que » d’un match de suspension, aux côtés de Mostefa. Plus haut le trio Kamano-Danic-Ayité, et seul en pointe Brandao.

Il n’y a pas un Cahuzac sur le terrain mais deux au moment du coup d’envoi donné par deux gamins arborant le fameux maillot au numéro 18. Beau clin d’œil !

La première opportunité est pour les Stéphanois qui bénéficient d’un bon coup-franc dans l’axe à environ 25 mètres. Roux le frappe mais son ballon s’envole. Pas de danger pour Leca. (6ème)

La réplique bastiaise ne tarde pas puisque dans la minute suivante idéalement lancé par Brandao, Kamano se présente seul face à Ruffier. Le ballon piqué passe juste au dessus de la transversale ! (7ème)

A la 13ème lancé mis sur orbite cette fois par Ayité, Kamano bénéficie d’une deuxième occasion. S’il trouve le cadre, sa frappe atterrit dans les bras de Ruffier.

Sur un centre de Cohade, Leca sort et boxe la balle. Dans sa sortie il percute Palmieri qui, sonné, se relève tant bien que mal. (17ème)

Alors que Danic vient de subir deux fautes il reçoit un carton jaune quelques instants plus tard en disputant un ballon dans les pieds de Théophile-Catherine… (24ème)

Après un bon début la rencontre a perdu de son intensité. L’ambiance dans les tribunes également puisqu’il nous est donné d’entendre un percutant « Allez les guerriers ! » de l’inimitable Capone ! (31ème)

Le premier corner de la rencontre est stéphanois. Il arrive à la 39ème minute mais se conclut par une faute de Sall sur Peybernes.

Alors que nous sommes dans les deux minutes de temps additionnel de cette première mi-temps les Verts bénéficient d’un nouveau corner. Comme le premier il ne donne rien de concret et M. Millot l’arbitre renvoie les deux équipes aux vestiaires.

A la pause le score est donc de 0-0 ce qui est logique aucune des deux formations n’ayant pris l’ascendant sur l’autre. Si la possession du ballon est légèrement en faveur du Sporting (51% contre 49) comme le nombre de tirs aux buts (8 contre 7), les Stéphanois ont « plus » cadré, 2 tirs contre 1 (une frappe bien molle de Brandao) et obtenu là aussi 2 corners contre 1 pour nos joueurs. 9 fautes pour les Verts, 6 pour nos Bleus, mais un carton jaune pour Danic…

Pas de changement de joueurs à la reprise.

A la 49ème Kamano adresse un bon centre que Brandao « trop court » ne peut reprendre de la tête.

Les Stéphanois ont resserré les lignes et nos joueurs ont plus de difficultés à s’approcher des buts de Ruffier depuis la reprise.

A la 55ème une chevauchée de Peybernes réveille un peu Furiani, puis la faute de Tannane sur Palmieri enflamme pour de bon les travées. Tannane et Mostefa s’en sortent avec chacun un carton jaune et le jeu peu reprendre…

L’heure de jeu vient de passer et Ciccolini effectue son premier changement. Fofana entre à la place de Brandao peu en vue depuis la reprise. Notre coach sent-il qu’il sera très difficile de gagner ce soir et préfère-t-il « assurer » ou effectue-t-il ce changement faute de mieux ? Rappelons que sur le banc ne figure qu’un seul « attaquant » en la personne de Maboulou…

Ayité passé aux avant-postes tente une frappe enroulée à la 65ème mais ne trouve pas le cadre. La frappe de Roux deux minutes plus tard est, elle, cadrée mais n’inquiète pas Leca.

Pajot tout juste entré côté stéphanois écope d’un carton jaune deux minutes plus tard… (72ème)

Fofana a encore laissé la mire aux vestiaires comme nous le prouve sa frappe à la 73ème minute qui passe largement à dessus des buts de Ruffier…

A la récupération d’un long ballon côté gauche de notre défense Théophile-Catherine déborde Palmieri et adresse un centre que Squillaci trop court ne peut intercepter. Roux en embuscade lui ne manque pas l’occasion et crucifie Leca d’une reprise de la tête aux 6 mètres. (75ème Bastia 0 St Etienne 1).

Squillaci tente de remettre les deux équipes à égalité, mais sa reprise … de la tête sur un corner frappé par Danic n’inquiète pas Ruffier. (79ème)

Dans la minute suivante une frappe d’Ayité est contrée et frôle le poteau. Malheureusement du mauvais côté… tout comme le nouveau coup de tête de Squillaci sur un nouveau corner de Danic à la 80ème.

Option légèrement plus offensive du coach Bastiais avec l’entrée de Ngando à la place de Coulibaly. Nous sommes à la 84ème minute et Galtier « contre » en faisant entrée coup sur coup Tabanou puis Esseric. (85 et 88 èmes)

Les quatre minutes de temps additionnel ne changent rien et le Sporting s’incline permettant à des Stéphanois « réalistes » de remporter une victoire au terme d’une rencontre qui ne restera pas dans les annales.

Quatrième victoire consécutive pour les Verts (sans encaisser le moindre but !) et deuxième défaite consécutives pour nos joueurs faute d’avoir su concrétiser les rares opportunités qu’ils se sont procurés en première mi-temps. En panne offensivement les solutions de rechange n’étaient pas légion nous l’avons dit plus haut. Qu’espérer de mieux que de conserver le nul au moment de la sortie de Brandao ?

15 tirs tentés par nos joueurs, seulement 2 de cadrés. 9 pour les Stéphanois, 4 cadrés, 1 but. Si Roux avait porté le maillot Bleu le résultat aurait peut être été inversé…

La volonté ne suffit pas à ce niveau de compétition et lorsqu’en plus le physique ne suit pas comme le montre le manque « de jus » de nos joueurs après l’ouverture du score difficile d’espérer un bon résultat.

Les défaites conjuguées de Reims et du Gaz ajoutées à l’égalisation in extrémis de Lorient face à Toulouse ont sûrement fourni les noms des trois équipes qui lutteront pour ne pas accompagner Troyes en L2 la saison prochaine. La bonne série du Sporting en février lui évite de se mêler à cette lutte. Nous nous en contenterons.

Une victoire le week-end prochain à « Ange Casanova » nous permettrait d’oublier la défaite du match aller et d’assurer « mathématiquement » le maintien. Nos joueurs en sont-ils capables ?

FORZA BASTIA!

PS: Nous vous rappelons que les matchs du Sporting  sont diffusés sur écran géant à notre siège le Wagon Bleu. N’hésitez pas à retenir votre place (01 45 22 35 25)

 

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2 réponses à “L’envie y était, mais…”

  1. Avatar de bzh29
    bzh29

    pas grand-chose à redire au niveau de l’implication…le Sporting, selon moi, a simplement montré ses limites et son manque d’inspiration…mis à part un 1er 1/4 d’heure plein de promesses, où les Bleus ont étouffé l’asse, et sont arrivés à enchainer de bonnes combinaisons. au final, la victoire des verts, sans génie non plus, n’est pas non plus totalement imméritée, tant Ruffier aura été si peu sollicité. dommage..on reculera d’au moins une place pour cette 34è journée, et l’on se déplace 3 fois pour les 4 dernières journées…tant pis pour les finances…à moins de rattraper le coup chez lez Gaziers…
    je note qu’à défaut de choix tactiques concluants de la part de Cicco, sur les 2 derniers matchs il remplace systématiquement Fofana par Brandao ou l’inverse…à Toulouse, on tient le milieu, il sort Fofana pour Brandao et hier soir, on doit recoller à 1-0, il sort Brandaopour Fofana, un défensif…ok, la prestation de Brandao, une fois de plus indigente mais quand même, ça m’interpelle un peu…
    bon dimanche !

  2. Avatar de Petru
    Petru

    Au cours d’une énième rencontre toujours aussi pauvre sur le plan technique et du jeu, les Stéphanois ont réalisé hier soir un petit hold-up. L’équipe du Forez n’a rien montré contrairement au Sporting qui affichait une meilleure motivation.
    Malheureusement, nos attaquants ont une nouvelle fois fait preuve de fébrilité et de carences techniques. Que dire de la présence d’un Brandao fantomatique et perdu. Sa titularisation relèverait presque de la faute professionnelle.
    La fin de saison va s’avérer ennuyeuse, apathique, l’affluence hier soir d’Armand Césari le confirmerait.
    Il reste quatre rencontres, mettons les à profit pour préparer l’avenir et nous libérer d’avantage.
    Pour le jeu et notre orgueil !

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