Moreira ? Lamentable !

Moreira ? Lamentable !

 

 

Ce n’est pas la foule des grands soirs à Furiani pour la réception de la lanterne rouge puisque si le chiffre officiel est de 10441 spectateurs, 7000 est plus près de la réalité…

Changement de coach au Sporting mais pas de changement se système de jeu puisque c’est une formation en 4-2-3-1 qu’aligne François Ciccolini au coup d’envoi.

Un François Ciccolini qui récupère quatre joueurs suspendus et qu’il titularise. C’est donc avec Leca dans les buts, Cioni-Squillaci-Peybernes-Palmieri en défense, Fofana-Cahuzac en milieux récupérateurs, Danic-Ngando-Ayité un cran plus haut et Brandao seul en pointe que le Sporting débute la rencontre. Même « s’il faut respecter Troyes comme Lyon ou Bordeaux » face au dernier de la classe une attaque à deux pointes ne nous aurait pas déplu…

Nos Bleus débutent bien la rencontre et l’arbitre Sébastien Moreira intervient dès la 4^ème minute pour sanctionner d’un carton jaune Nivet auteur d’un gros tacle sur Ngando.

Le premier corner bastiais arrive à la 6^ème minute, mais il est tiré trop près de Dreyer le gardien de Troyes qui peut éloigner le danger.

Danic à la 9^ème, cette fois à la réception d’un centre de Palmieri, voit sa frappe captée par Dreyer. Le même Danic, très en verve en ce début de rencontre, récupère le ballon dans sa moitié de terrain et après un premier crocher lance Ayité en profondeur. Ce dernier contrôle parfaitement le ballon en pleine course et adresse une frappe du droit qui ne laisse aucune chance à Dreyer. (10^ème BASTIA 1 TROYES 0)

Nos Bleus ont vraiment pris le match par le bon bout. Ils maintiennent la pression et il faut une belle parade de Dreyer pour détourner au dessus de sa transversale une reprise de la tête d’Ngando (14^ème).

Dans la minute suivante Squillaci, entre deux Troyens, se retrouve à terre dans la surface au moment d’armer sa frappe. 6 mètres…

Les corners s’enchaînent en faveur de nos joueurs sans que le score n’évolue (18 et 19^ème)

L’étreinte se desserre peu à peu et les Aubois tentent de poser le jeu. Nous assistons à leur première frappe à la 27^ème, frappe non cadrée.

Cette fois c’est net, nos Bleus ont baissé de rythme : Fini le gros pressing place à l’attentisme alors qu’ils avaient la mainmise totale sur la rencontre.

Les visiteurs obtiennent leur premier corner à la 37^ème mais sans réel danger pour l’arrière garde bastiaise.

La pause approche et Troyes obtient un bon coup-franc à 25m dans l’axe des buts de Leca. La frappe de Darbion n’est pas cadrée (42^ème)

Leca « sauve la baraque » la minute suivante lorsque le même Darbion se retrouve seul en pleine surface. Alors que nos Bleus avaient parfaitement débuté la rencontre en ouvrant rapidement la marque, ils sont à deux doigts de rentrer aux vestiaires sur un score de parité ! Comment est-ce possible ?

Heureusement la mi-temps est sifflée et François Ciccolini va certainement « recadrer » ses troupes.

Pas de changement de joueurs pour cette deuxième mi-temps dont le coup d’envoi est donné par nos Bleus.

Sur une balle en profondeur Leca s’avance à la limite de sa surface où Cioni est à la lutte avec Mavinga. Leca saute et percute l’épaule du Troyen qui parvient malgré tout à dévier le ballon de la tête. Peybernes bien revenu évite le but alors que Leca est au sol. Son choc avec Mavinga semble l’avoir mis KO. C’est une fois qu’il se relève qu’il voit, comme tout le stade, l’arbitre lui brandir un carton rouge !!! INCROYABLE ! Certes il y a eu choc entre les deux joueurs qui disputaient le ballon, mais Mavinga n’était pas seul face à Leca puisqu’il était à la lutte avec Cioni. Leca n’a pas inhibé une action de but puisque Mavinga a placé une tête sauvée sur sa ligne par Peybernes.

Curieusement aucun sentiment de révolte de la part de nos joueurs après cette décision arbitrale…

Le coup-franc consécutif à cette « non » faute de Leca est tiré au dessus des buts désormais gardés par Hansen. Brandao quant à lui se retrouve sur le banc de touche (50^ème)

Hansen n’est pas Leca et les Troyens le savent. Pi tente une frappe d’une vingtaine de mètres mais ne trouve pas le cadre. (57^ème)

Les deux formations se retrouvent sur un pied d’égalité, au nombre de joueurs présents sur le terrain, à la 59^ème lorsque cette fois c’est Péréa, auteur d’un énorme tacle sur le tibia de Peybernes,  qui est prié de regagner les vestiaires.

A la 63^ème minute Kamano entre à la place d’Ngando.

Alors que Troyes vient d’obtenir un corner nos Bleus partent en contre-attaque. Kamano décale Danic sur la gauche. Ce dernier centre et le ballon revient dans les pieds de Fofana seul dans les 16,50 mètres. Il rate le cadre ! (64^ème). Dommage car Fofana c’est … 1 but pour 1 frappe cadrée depuis le début de la saison… (au match aller du reste…)

Hansen n’est pas Leca disions nous plus haut. Nouvelle illustration avec cette sortie hasardeuse à la limite de sa surface. Heureusement le lob de Jean, tout juste entré en jeu, n’est pas cadré. (66^ème)

Bien décalé par Cahuzac Danic se replace pour tenter une frappe du gauche. C’est cadré mais Dreyer parvient à se saisir du ballon. (74^ème)

Dans la minute suivante les Troyens sont à deux doigts d’égaliser mais Darbion tergiverse au moment de frapper. Peybernes bien revenu plonge et contre le ballon ! (75^ème)

Nouvelle contre-attaque de nos Bleus à la 79^ème mais Kamano loin de sa meilleure forme tarde à frapper et ne peut éviter le retour de Martial qui met en corner. Fatigué Danic « vendange » le corner.

A la 81^ème Kamano est pris « en sandwich » en pleine surface au moment où il allait frapper aux buts par la paire Camus-Martial. M. Moreira siffle penalty est expulsé Camus. Pourquoi lui plutôt que Martial qui lui a effectivement poussé Kamano ?

Ayité double la mise en prenant Dreyer à contre-pied. (83^ème) Nous pouvons souffler à présent, le match semble « plié ». (83ème BASTIA 2 TROYES 0)

A la 85^ème les Troyens auraient du se retrouver à 8 lorsque Mavinga ne prend « qu’un » carton jaune après une véritable agression sur Cahuzac le long de la ligne de touche. Lorsque nous voyons certains cartons rouges sortis et seulement un jaune sur cette faute c’est à ne rien y comprendre…

La frappe de Danic sur le coup-franc obtenu file devant la cage de Dreyer sans que personne n’intervienne se ce n’est que le gardien lui-même qui éloigne le danger. (86^ème)

La contre-attaque amorcée par Danic à la 91^ème est sa dernière action de la rencontre puisqu’il est remplacé par Coulibaly quelques secondes plus tard.

A l’ultime minute du temps additionnel Fofana fait du Fofana en frappant au dessus des buts Troyens…

Le Sporting a-t-il vraiment changé de coach ? La question mérite d’être posée suite à cette rencontre face au dernier du championnat.

Le schéma de jeu est le même qu’avec Ghislain Printant puisque c’est dans un 4-2-3-1 que le Sporting évolue à domicile face à la plus faible attaque et plus faible défense de L1.  Si Peybernes a remplacé Modesto en défense, le retour des quatre suspendus a poussé vers la sortie ceux qui les avaient pas trop mal remplacé notamment face à Lyon.

Après une bonne entame le jeu du Sporting s’est liquéfié aux alentours de la 20^ème minute. Comme au temps de Ghislain Printant… Combien de fois avons-nous vu Peybernes, Squillaci ou Cioni bras ballants attendant en vain un appel d’un partenaire ?

Alors qu’au ¼ d’heure de jeu la possession du ballon était en faveur de nos joueurs (65% contre 35) elle sera de 50-50 à la pause.

François Ciccolini fait aussi bien que son prédécesseur puisqu’il parvient à faire gagner le Sporting à domicile et cela sans avoir la possession de la balle !

Au final les Troyens repartent avec une défaite en ayant eu la possession du ballon durant 53% du temps de jeu. Ils auront tiré aux buts plus que nos joueurs (11 fois contre 10) mais auront été moins précis puisqu’ils n’ont cadré qu’une seule fois (mais quelle parade de Leca à la 42^ème).

Face  à la lanterne rouge rappelons-le, seulement 77% de passes réussies (82% pour Troyes) avec un Brandao qui en une mi-temps aura touché 14 ballons (11 dans le même temps face à Monaco). Heureusement Ayité se montre plus performant et surtout plus efficace.

L’efficacité face aux buts Fofana devait y consacrer un peu de temps. Nous avons encore assisté ce soir à deux gros ratés de sa part.

Kamano n’a pas retrouvé la facilité qu’il avait la saison dernière. Ses suspensions et sa longue indisponibilité suite à sa blessure en sont-elles la cause ? Il semble emprunté balle aux pieds et ne parvient plus à faire la différence dans ses débordements. Espérons que ce ne soit que le contrecoup d’une première partie de saison tronquée, Le Sporting a besoin du feu-follet qui en a fait un réel espoir.

Nous devrons faire faire en l’absence de notre « révélation » de la saison, Jean-Louis Leca, lors des prochaines rencontres. C’est Hansen, en qui ses propres partenaires n’ont visiblement pas plus confiance que nous (voir l’action de la 77^ème minute où un défenseur préfère dégager en catastrophe plutôt que de « tenter le diable ») qui gardera les buts du Sporting le week-end prochain à Reims. Comme ses coéquipiers nous tremblerons dès que les adversaires seront en position de tir… Nati per soffre ! …

Même schéma, même relâchement coupable la patte « Ciccolini », si tant est qu’elle existe, n’a pas pu être mise en valeur avec l’expulsion de Leca dès la reprise.

Dans une rencontre somme toute « tranquille » pour l’arbitre, 8 fautes côté bastiais 12 côté troyens, sortir trois cartons rouges (plus un « oublié ») démontre une fois de plus le manque de clairvoyance, pour ne pas dire la nullité, des arbitres français. Quelques heures plus tôt l’infâme Chapron avait fait étalage de toute sa psychologie en brandissant lors du Monaco-Nice pas moins de 10 cartons jaunes et 1 rouge ! Professionnels les « hommes en jaune » seraient-ils moins nul ?

Avec les nuls entre le Gaz et Guingamp (0-0), Toulouse et Nantes (0-0) et Lorient contre Montpellier (1-1) le Sporting grâce à cette victoire face à Troyes (2-0) fait le strict nécessaire et ne nous rassure pas avant d’aller défier des Rémois qui se sont bien renforcés au dernier mercato et qui vienne de s’imposer à Caen sur le score de 2-0.

La première sortie sous l’ère François Ciccolini ne nous avait pas spécialement convaincu. Qu’en sera-t-il de la deuxième à laquelle nous aurons le « plaisir » ( ?) d’assister en compagnie des adhérents du Club des Supporters de Bastia à Paris ?

Le Sporting comme nous avons une semaine pour nous préparer.

FORZA BASTIA!

PS : Il reste encore quelques places dans le car mis à disposition.

Renseignements au 06 12 82 28 74

PS2: Nous vous rappelons que les matchs du Sporting  sont diffusés sur écran géant à notre siège le Wagon Bleu. N’hésitez pas à retenir votre place (01 45 22 35 25)