Nous y sommes !

Nous y sommes !

 

Depuis plus de deux mois maintenant après cette formidable qualification obtenue à Louis II, elle trottait plus ou moins inconsciemment dans nos têtes. Aujourd’hui à la veille de ce 11 avril 2015 nous y sommes ! La finale c’est maintenant !

Tout ne fut pourtant pas facile comme en témoigne cette rétrospective.

La Coupe de la Ligue débute pour le Sporting le 28 octobre dernier avec ce 1/16^ème de finale et la réception de l’AJ Auxerre qui depuis le départ du légendaire Guy Roux a bien du mal à retrouver son lustre d’antan. 9^ème au classement en L2 le coach visiteur, Vannuchi, qui vise plus un retour à l’étage supérieur qu’un parcours incertain dans cette coupe aligne une équipe « bis » qui pourtant ouvre la marque et sème le trouble chez nos Bleus au point qu’il faille attendre l’heure de jeu pour qu’Ayité remettre les deux équipes à égalité. Cissé va quelques minutes plus tard donner l’avantage au Sporting avant grâce à un doublé de permettre à ses coéquipiers de terminer la rencontre « en roue libre ».

C’est quelques jours avant la trêve hivernale que se déroulent les 1/8^èmes de finale. C’est après l’AJ Auxerre le SM de Caen alors bon dernier au classement de L1 qui se présente à Furiani. Depuis le tour précédent le Sporting s’est débarrassé de son duo « Makélélé-Tholot » et c’est désormais Ghislain Printant qui est aux commandes de l’équipe. Comme face aux jeunes Icaunais nos Bleus se font surprendre rapidement et se retrouvent menés au score dès la 12^ème minute. Une frappe d’un autre monde de Gillet permet au Sporting de revenir à la marque juste avant la mi-temps. A une vingtaine de minutes de la fin de la rencontre Saez redonne l’avantage aux Normands (72^ème). Ghislain Printant n’hésite pas une seconde et sort un milieu défensif, Keita, pour un attaquant Koné. (75^ème). Ce dernier d’une belle frappe au ras du poteau de Perquis arrache la prolongation à la 89^ème !

Double paris gagnants pour notre coach puisque Mokulu qui lui est entré en jeu à la 87^ème va offrir au Sporting à la 102^ème le but de la qualification pour le tour suivant !

Pour la troisième fois de suite c’est à Furiani que nos Bleus vont disputer la rencontre de la Coupe de la Ligue version 2014-2015. Cette fois c’est Rennes qui va devoir affronter les hommes de Ghislain Printant. « Contexte » n’est pas retenu dans le groupe bastiais… Armand-Quasimodo ouvre la marque et donne l’avantage aux visiteurs comme les Caennais au tour précédent à la 12^ème minute !

Nos joueurs essuient un terrible « savon » à la mi-temps de la part du coach. Vincent et Maboulou sont remplacés par Koné et Cissé dès l’entame de la deuxième période c’est dire si Ghislain Printant n’est pas satisfait de la « performance » de ses protégés. Une remise en place salvatrice semble-t-il et un coaching gagnant puisque dès la reprise Squillaci remet les deux équipes à égalité en reprenant une frappe de Cissé contrée par Costil.

Montanier le coach rennais a misé sur l’intox et sur un jeu « musclé » pour cette rencontre. Mal lui en a pris puisque Konradsen suite à deux cartons jaunes puis Lenjani après un rouge direct regagnent les vestiaires plus tôt que prévu !

En supériorité numérique nos joueurs poussent et contraignent Danzé à la faute puisque c’est sur un « CSC » qu’ils prennent l’avantage. A l’ultime minute Koné lance Cissé plein champ lui offrant un tête à tête avec Costil qu’il ne manque pas. C’est sur le score de 3-1 que le Sporting accède à la ½ finale.

Faut-il que nos Bleus soient menés au score pour s’imposer dans cette compétition. La question mérite d’être posée après ces trois premiers tours !

Pour le tirage des ½ finales il ne reste plus que Lille, le PSG, Monaco et le Sporting. Si Lille reçoit le PSG, c’est à Monaco que le Sporting devra se rendre. Un premier déplacement pour nos Bleus cette saison dans cette compétition.

Bien que prévu en milieu de semaine c’est un véritable déparquement de Turchini à Louis II ! Près de 4000 accaniti sont présents ce qui fait dire à Ghislain Printant lors de sa causerie d’avant match en parlant des joueurs Monégasques: «Ils vont avoir un gros handicap. Ils vont jouer à l’extérieur ! ». De fait, 90 minutes durant les chants et les encouragements ne cesseront ! Si Berbatov offre à Monaco la première occasion de la rencontre ce sont bien nos Bastiais qui se montrent les plus dangereux par Sio, Squillaci ou Palmieri durant le temps réglementaire et deux fois par Ongenda durant la prolongation.

Un bon 0-0 clôture la rencontre et c’est donc la séance de tirs aux buts qui va désigner l’adversaire du PSG pour la finale.

Côté Monaco Silva manque son tire, mais Gillet puis  Sio en font de même si bien que lorsque Moutinho s’élance c’est pour qualifier ses partenaires. Du bout des doigts Aréola dévie le ballon sur son poteau et permet aux accaniti de continuer à y croire. Lorsque Dirar le 9^ème tireur Monégasque trouve la transversale la qualification bastiaise repose sur les épaule de Squillaci. Lorsqu’il prend Stékelenberg à contre pied c’est le dire à Louis II. Ghislain Printant avait raison : « On est chez nous ! ».

26 joueurs bastiais ont participé aux différentes rencontres conduisant à cette finale et il n’en faudra que 18 sur la feuille de match samedi… Si Rodriguez et Mokulu ont quitté le Club il en restera au moins 6 qui regarderont le match depuis les tribunes, sans parler du choix du gardien de but… Difficile métier d’entraîneur…

Depuis quelques semaines on pleure du côté du PSG à cause d’un calendrier trop chargé. Avec un budget de 490M€ (contre 22 au Sporting) et l’effectif qui va avec est-ce bien raisonnable ? Avons-nous entendu Guingamp autre petit poucet de L1 larmoyer lorsque entre septembre et décembre ils ont du enchaîner deux séries de matchs au même rythme ? Pour mémoire les Bretons ont joué les 14, 14, 21, 24 et 27/9, les 2 et 5/10 puis les 27 et 30/11, 3, 7, 11, 14, 17 et 20/12…

Ces « pauvres » Parisiens ont bien commencé leur série de huit rencontres en un mois puisqu’ils viennent de s’imposer 3-1 à Marseille et 4-1 au Parc face à St Etienne gagnant par la même une deuxième place en finale, de Coupe de France celle là.

Si les résultats sont bons, Laurent Blanc doit cependant déplorer les blessures de David Luiz de Motta et de Cavani. Nous ne nous en plaindrons pas tout comme nous espérons retrouver l’Ibrahimovic évoluant face à Marseille plutôt que celui ayant inscrit trois buts à Ruffier.

Qu’importe les joueurs qui seront alignés en face, c’est en ne comptant que sur eux-mêmes que nos Bleus doivent remporter la victoire.

C’est un groupe de vingt joueurs qui se déplace à Paris, groupe duquel deux joueurs devront être retirés après le dernier entraînement de ce soir sur la pelouse du Stade de France. Parmi ces vingt joueurs notons la présence de Brandao pour la première fois depuis sa suspension intervenue après le coup de tête qu’il avait asséné à l’insultant Motta.

Le principal point d’interrogation concerne la présence ou non de Squillaci ? Sera-t-il en mesure de tenir sa place demain après plusieurs semaines d’indisponibilité ? Sans nier les mérites de son remplaçant Peybernes, la présence de notre expérimenté défenseur serait un plus.

Pour les joueurs, pour le Club, pour les supporters ayons foi dans les paroles de notre coach : « Le plus beau reste à venir ! »

 

FORZA BASTIA !