Une bien belle semaine…

Une bien belle semaine…

 

Si Furiani n’affiche pas complet pour encourager ses héros cela est du essentiellement à une météo incertaine qui a obligé plus d’un accaniti à suivre le match devant son téléviseur plutôt qu’au stade. Qu’importe, les 11400 spectateurs recensés le feront pour 16000 !

Mois de 72 heures après le penalty libérateur de Squillaci à Monaco, Ghislain Printant a légèrement modifié son « 11 » de départ. Cioni qui avait remplacé Diakité à la 75ème minute à Louis II est cette fois titularisé tout comme Kamano dont c’est le retour après sa participation à la CAN. Numériquement c’est Marange qui fait les frais de ce retour. Palmieri va pour l’occasion retrouver le poste d’arrière gauche qu’il avait délaissé depuis plusieurs rencontres. C’est donc un Sporting dont la composition est la suivante qui va débuter cette rencontre ô combien importante :

Aréola, Cioni, Squillaci, Modesto, Palmieri, Cahuzac, Gillet, Kamano, Boudebouz, Danic, Sio.

Contrairement à ce que nous avions annoncé, ce ne sont pas trois anciens de la maison Bleue qui figurent dans le groupe de Cartier. Choplin est « puni », Rocchi blessé seul Marchal est présent mais au coup d’envoi il est sur le banc des remplaçants.

Cette rencontre est capitale pour les deux formations. Nos Bastiais se doivent de l’emporter à domicile face à un concurrent dans la course au maintien, maintien que les Lorrains voient s’éloigner petit à petit la faute à une série de revers qui leur vaut d’occuper la dernière place du classement au moment où M. Lannoy, l’arbitre, siffle le coup d’envoi.

La tension est sûrement à l’origine de la faute de N’Daw sur Boudebouz qui vaut au Lorrain le premier carton jaune alors qu’il n’y a que trois minutes que la partie a débuté !

Il faut une petite dizaine de minutes à nos Bleus pour « rentrer » dans le match et prendre le jeu à leur compte. A la 17ème Sio « dépose » Palomini mais ce dernier commet une faute sur notre attaquant. L’arbitre laisse l’action se poursuivre puisque Kamano a récupéré le ballon et se présente face à Carrasso. C’est le portier Messin qui remporte le face à face. On regrettera que l’arbitre n’ait pas sanctionné ensuite Palomini d’un carton jaune qu’indiscutablement il méritait.

Deux minutes plus tard, alors que nos Bleus sont au pressing, un Messin dégage en catastrophe face à Danic. Malheureusement pour lui Danic reçoit le ballon en pleine tête et s’écroule. Complètement sonné il est remplacé par Ayité. Ghislain Printant n’avait certainement pas prévu ce changement si tôt dans le match, mais la santé des joueurs est essentielle. (22ème).

La première véritable attaque des hommes de Cartier arrive avec cette contre attaque à la ½ heure de jeu. Cependant elle se termine par une frappe de Lejeune qui passe largement au dessus des cages d’Aréola.

Kamano bien lancé par Gillet parvient à tromper Carrasso mais l’arbitre refuse le but pour un hors-jeu inexistant ! (33ème). Le même Kamano est séché quelques minutes plus tard par Philipps et cela fait monter de quelques degrés la tension sur la pelouse. Rien de tel pour « animer » les tribunes…

Sur le coup-franc qui suit, Boudebouz trouve Squillaci dont la reprise heurte le poteau d’un Carrasso battu. Le ballon revient sur Sio qui frappe instantanément mais cette fois c’est Bussman qui sauve sur la ligne. Tout le stade réclame une faute de main de l’arrière, mais c’est avec son torse que le Messin a empêché le ballon de finir au fon des filets (36 ème).

Le Sporting pousse, mais Metz est à deux doigts d’ouvrir la marque sur la contre attaque ! Krivets passe le ballon à Métanire dans le dos de la défense, mais ce dernier qui se présente seul face à Aréola rate le cadre. Palmieri « aux fraises » et ses partenaires ont eu très chaud ! (37ème).

Milan est le deuxième joueur Messin averti suite à une grosse faute sur Gillet (39ème).

Nouvelle grosse faute cette fois de Bussman sur Kamano. Alors que l’arbitre « discute » avec le fautif, la tension monte d’un cran supplémentaire entre Modesto et Palomino. Les deux joueurs récoltent à leur tour un carton jaune alors que Bussman lui s’en tire bien sur ce coup là… (45ème).

Un dernier coup franc dans le temps additionnel est dégagé au point de penalty par N’Daw avant que M. Lannoy ne renvoie les deux équipes aux vestiaires sur ce score de 0-0 qui aurait très bien pu être de 2-1 en faveur de nos joueurs.

Ce sont des Bastiais bien en jambe que nous avons vu durant cette première mi-temps. Espérons qu’ils gardent le même rythme en seconde et que les 120 minutes du match de mercredi ne viennent pas peser sur les organismes.

La première frappe de la deuxième mi-temps est à mettre à l’actif des Lorrains, en l’occurrence de Philipps, mais Aréola se saisit sans problème du ballon (49ème). La première faute est également Lorraine, et elle vaut à son auteur Milan un deuxième carton jaune synonyme de rouge (51ème). Nos Bleus vont donc jouer 40 minutes à 11 contre 10 Blancs !

Cette expulsion « permet » à Marchal de refouler la pelouse de Furiani puisqu’il entre en jeu à la 55ème à la place de Falcon. Le « 9 » qui sort pour un défenseur central, le message de Cartier est clair : Pas de quartier on « blinde » !

Nos Bleus accentuent leur pression mais suite à un coup franc excentré le ballon traîne dans la surface d’Aréola sans qu’aucun Bastiais n’arrive à le dégager correctement. De fait c’est N’Daw qui en hérite mais sa frappe manque le cadre d’un rien ! (61ème).

Nos joueurs ont bien compris le danger et refoule les Messins dans leur camp. Sur une lumineuse ouverture de Boudebouz, Ayité se présente seul et dans l’axe face à Carrasso. Le gardien gagne son face à face, mais le ballon est récupéré par Kamano côté gauche à une trentaine de mètres des buts. Le jeune Guinéen prend son temps et d’une magnifique frappe enroulée du droit trouve la lucarne opposée de Carrasso qui n’a pas eu le temps de se repositionner ! (65ème Bastia 1 Metz 0).

Le Sporting a fait encore une fois le plus difficile en ouvrant la marque. Reste cette fois à ne pas se faire remonter au score…

Les Messins n’croient plus trop au moment où ils obtiennent leur premier corner de la rencontre (76ème). Corner qui ne donnera rien selon la formule consacrée.

Alors que Sio vient de céder sa place à Ongenda (78ème), Ayité entre dans la surface messine. Un marquage un peu trop serré de Marchal et c’est la faute que M. Lannoy sanctionne d’un penalty. Ce n’est pas Carrasso qui mettra fin à l’impressionnante série de Boudebouz dans cet exercice puisque notre meneur de jeu double la mise est scelle le sort de la rencontre à la 80ème (80ème Bastia 2 Metz 0).

Des Messins qui ont rendu les armes, des Bastiais qui gèrent, les dernières minutes, y compris les deux de temps additionnel, ne sont que pure formalité.

C’est sur cette importante victoire que se termine une bien belle semaine qui aura vu tout à tour nos Bleus se qualifier pour la finale de la Coupe de la Ligue, la commission de disciple de la LFP annuler le carton jaune reçu par Squillaci durant la rencontre face à Lens et enfin engranger trois points face à un concurrent direct ce qui ne leur était pas arrivé depuis la troisième journée et cette victoire face à Toulouse ! N’en jetez plus !

Cette victoire nous l’avons dit était INDISPENSABLE comme ce sera le cas lors de toutes les rencontres qui se dérouleront à Furiani d’ici la fin de la saison. Les écarts au classement sont tellement minimes que le moindre faux pas risque de placer telle ou telle équipe dans la zone de relégation. Toulouse et Metz en net déclin prouvent qu’une mauvaise série peu être fatale, alors qu’à contrario celle de Caen que tout le monde voyait « dans la charrette » (relégable de la 16ème à la 22ème journée) vient d’’aligner une impressionnante série de quatre victoires consécutives qui la positionne aujourd’hui à la 14ème place à égalité de points avec le Sporting mais devant au goal-average…

Quatre victoires consécutives pour les Caennais, mais douze rencontres sans défaite pour nos Bleus ! Il faut sûrement remonter très loin dans les archives pour trouver trace d’une telle série du Sporting !

Après cette victoire Ghislain Printant a accordé 48 heures de repos à ses joueurs. Ce ne sera pas du luxe après neuf rencontres disputées en un mois. Désormais le calendrier va retrouver le rythme d’un match par semaine ce qui fera du bien aux organismes qui ont été mis à rude épreuve depuis la reprise.

Un calendrier régulier, le retour des « CANistes » et des blessés, les recrues, Ghislain Printant va pouvoir gérer au mieux un effectif désormais pourvu et cohérents. C’est essentiel dans la course au maintien qui est encore loin d’être acquis. Caen a su revenir, les Lensois font preuve d’une volonté farouche, personne ne semble prêt à lâcher sans combattre.

Nos Bleus ont passé le double écueil que constituaient le match et la qualification pour la finale obtenue à Monaco. L’euphorie et la fatigue ont été gérées à merveille par notre « sorcier » qui y a félicité lors de la conférence d’après match ses prédécesseurs au poste d’entraîneur. Nous, nous nous contenterons de saluer la difficile mais indispensable décision des dirigeants de se séparer de cet improbable attelage qui nous précipitait à coup sûr en L2…

Aujourd’hui si rien n’est joué, le Sporting a son destin entre ses mains. C’est une chance que nos joueurs ne doivent pas laisser filer en restant concentrés sur l’essentiel. Avant la finale de la Coupe de la Ligue sept journées de championnat se seront déroulées. Nous en aurons alors disputé 31. Si par bonheur notre classement était suffisamment bon pour nous consacrer uniquement à cette finale alors tant mieux. Mais d’ici là il faudra « cravacher » dur. Nous pouvons faire confiance à Ghislain Printant pour gérer les priorités…

Que nos joueurs profitent de ces deux jours de repos pour se ressourcer et ainsi être prêts pour tenter de récupérer à Nantes les points concédés lors du match « aller ».

FORZA BASTIA!

Loading

Une réponse à “Une bien belle semaine…”

  1. Avatar de Petru
    Petru

    Effectivement, une bien belle semaine.
    Sur ces deux rencontres, le Sporting mérite ses victoires. Avec vingt sept points, on sort pour le moment la tête de l’eau, l’horizon est moins sombre qu’en décembre.
    Je reste relativement optimiste pour la fin de la saison avec le retour de certains joueurs et les nouvelles recrues du mercato d’hiver.
    De plus, notre nouvel entraîneur nous rassure par son travail et son discours, comme quoi, les « grands noms », ne font pas toujours les équipes !

    Reste maintenant à grapiller encore quelques points à l’extérieur et

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *