Des maux et des mots !

Des maux et des mots !

 Une fois n’est pas coutume. Cet article a été en partie rédigé avec la collaboration de Christophe un des membres fondateurs du site  www.camperemu.com  . Partageant son analyse sur la genèse  de la situation sportive actuelle nous avons reproduit une partie des propos qu’il tient sur le sus-dit site. 

Avec neuf journées de championnat disputées à ce jour et au moment de cette deuxième trêve internationale il est temps d’effectuer un premier bilan du parcours du Sporting.   Après une bonne entame face à Marseille nos joueurs ont touché le fond face à des Lorientais moribonds et qui n’en menaient pas large en débarquant à Furiani. Flash back…

Le Sporting a donc disputé neuf rencontres dans cette édition 2014-2015. Cinq matchs à domicile (Marseille, Toulouse, Lens, Nantes, Lorient) et quatre à l’extérieur (Paris, Bordeaux, Metz, Lille). Le bilan général est d’une victoire, quatre nuls et quatre défaites. Une victoire, trois nuls, une défaite à Furiani, un nul et trois défaites à l’extérieur. Sept buts ont été marqués (5 à domicile, 2 à l’extérieur) 13 ont été encaissés (6 à domicile, 7 à l’extérieur). Voilà pour le bilan chiffré.

La rencontre à Furiani face à Marseille où le Sporting s’est retrouvé mené 1-3 à la 62ème minute nous avait permis de voir une équipe bastiaise pleine d’allant et de générosité. Si la possession de balle était marseillaise (57%-43%) ce sont nos joueurs qui se montraient les plus entreprenants en ce qui concerne les frappes aux buts : 15 (tirs 6 cadrés) pour les nôtres contre 9 (5 cadrés) pour les Marseillais. L’avantage dans le pourcentage de passes réussies (78-66) et des centres (17-16) en faveur des visiteurs n’avaient pas empêché nos Bleus de terminer cette rencontre sur un bon 3-3.

Ce sont des joueurs bastiais complexés qui débarque au Parc des Princes pour y affronter le PSG qui lors de la 1ère journée a du concéder un nul 2-2 à Reims. La sortie prématurée d’Ibrahimovic dès la 16ème minute n’a pas libéré pour autant nos Bleus qui concèdent leur première défaite de la saison 2-0. 66% de possession du ballon pour les Parisiens qui dominent dans tous les domaines : 13 tirs (5 cadrés) contre 5 (1 seul cadré), 92% de passes réussies contre tout de même 82% pour nos joueurs, 21 centres contre 17. Avec un peu plus d’ambition et moins de crainte, les résultats suivants du PSG l’ont montré, il y avait peut être mieux à faire.

La réception de Toulouse est synonyme de victoire pour le Sporting, mais au terme d’un match difficile où les trois points sont plus dus à la volonté et à l’abnégation de nos joueurs qu’à une quelconque main mise sur la rencontre.  Hormis pour le nombre de centres et de but ce qui finalement est le plus important, tous les indicateurs sont en faveur des Toulousains ! Possession 57-42, tirs 14 (4 cadrés) contre 8 (3 cadrés) et le pourcentage de passes réussies 72-66. Le pénalty accordé par l’arbitre est converti en but pas Boudebouz.

Le Sporting passe à deux doigts (ou plutôt à une main) du holdup up parfait à Bordeaux lors de la 4ème journée. Une intervention de Pallois prive nos Bleus d’une balle de 0-2 et dans les minutes suivantes les Bordelais égalisent. Le score final 1-1 ne reflète pas la domination totale des Girondins leaders à cette époque : 61% de possession de la balle (38 pour nos joueurs), 24 tirs (5 cadrés) contre 8 (4 cadrés) 88% de passes réussies (74) 39 ( !) centres contre 4. Seule la maladresse des attaquants locaux explique ce score de parité, Aréola n’ayant à intervenir qu’à 4 reprises (3 arrêts et 1 tir détourné) durant la rencontre.

La réception de Lens et le match nul qui scelle la rencontre met en relief les propos de Makélélé tenus lors de sa conférence d’avant match : « Les matchs qui arrivent (Lens, Metz, Nantes) seront les plus difficiles ».

Menés au score juste avant la mi-temps nos Bleus égaliseront peu après la reprise sur une belle reprise de volée de Gillet suite à un centre de Peybernes. Les 34 autres centres bastiais (contre 14 pour les Lensois) n’auront rien apporté comme les 8 corners (2 pour les Lensois). « Maîtres » du ballon (59%-41) nos joueurs sont pourtant dominés dans le nombre de tirs aux buts 5 (4 cadrés) contre 6 (2 cadrés) pour les Nordistes.

Chacune des rencontres a valu son lot de commentaires en conférence de presse d’après match, c’est une obligation imposée par la Ligue. Ils sont sans intérêt particulier jusqu’à la rencontre face à Bordeaux, les résultats étant corrects jusqu’à lors : Une victoire, 2 nuls, 1 défaite.

Celle qui a suivi la rencontre face aux Lensois nous montre un Makélélé déçu.

« Je suis mécontent après cette première période décevante mais satisfait sur la seconde période pour être revenu et avoir pris ce point tout de même décevant », a réagi l’entraîneur corse. « Il fallait que les automatismes reviennent après une semaine internationale pour certains. Ils n’étaient pas là pendant l’entame et il a fallu densifier le milieu de terrain. Nous avons favorisé les contre-attaques lensoises en première période à cause des faiblesses de notre bloc. La trêve internationale est toujours difficile à gérer pour remettre son équipe en route, et c’est pour cela que je ne souhaite pas accabler mon équipe qui a tout de même su revenir au score avec de belles choses. Nous avons su rester solidaires, et il faudra rester concentrés pour la série de matches difficiles qui nous attend. La pelouse ? Elle n’était pas facile à gérer dans le jeu mais ce n’est pas une excuse car c’est la même chose pour les deux équipes ».

 

Bis repetita la semaine suivante à Metz, du moins en ce qui concerne la possession du ballon : 55% pour nos joueurs qui sont pourtant sévèrement battus 3-1 par des Messins qui ont beaucoup tenté, 19 tirs contre 10, mais se sont surtout montrés plus précis en cadrant 9 fois contre 1 seule fois (le but) côté Bastia.

Cette défaite à Metz est « assumée » par le coach qui « couvre » ses joueurs malgré une deuxième mi-temps durant laquelle il dit ne pas les avoir reconnus.

«On s’est fait bousculer, c’est une grosse déception. Il y a du travail. Ils ont vu la réalité de la Ligue 1. Même avec les promus il faut changer de visages. C’est à moi de travailler pour qu’on relève la tête. Je n’ai pas reconnu mes joueurs en deuxième mi-temps. On a fait beaucoup d’erreurs. Pour gagner un match il faut un collectif et de la combattivité et il n’y en a pas eu en deuxième mi-temps. Je prends la faute sur moi, je suis responsable. On a payé cash nos erreurs. Il y a des choses que je vais rectifier. Je suis plus en colère contre moi car j’aurais dû réagir en faisant des changements plus tôt.»

 

La réception de Nantes, qui comme Lens est interdit de recrutement, ne permet pas à nos joueurs de remporter une deuxième victoire. La cause en est toute simple ! Malgré une possession sans partage du ballon (77%-23%) nos Bleus ont été d’une incroyable stérilité offensive, seulement 4 tirs (contre 13 aux Nantais) et pas un seul cadré ! (3 pour les Nantais). A noter qu’Aréola sauve l’essentiel en arrêtant le penalty tiré par Alhadur à la 42ème minute. L’état de la pelouse sera l’alibi de cette médiocre performance alors qu’elle n’a semble-t-il pas gêné les Bretons qui ont réussis 80% de leurs passes (68 pour nos joueurs) et ont centré à 24 reprises lorsque les nôtres ne le faisaient que 12 fois.

Les changements annoncés après le match perdu à Metz, du moins ceux auxquels les supporters croyaient ne sont pas au rendez-vous. L’expulsion de Cahuzac et « la pelouse » sont les excuses avancées par le coach pour expliquer ce résultat. Rappelons qu’il y a tout juste un an et dans des conditions similaires, nos Bleus avaient non seulement remonté leur handicap d’un but mais avaient gagné le match…

«C’est un bon résultat quand on se retrouve à dix rapidement. Nous avons été obligés de modifier nos plans pour ne pas perdre. Il y a malgré tout du positif dans ce match avec un terrain difficile pour poser le jeu. Nous étions dans une situation d’injustice avec beaucoup d’énervement qui fait que j’ai dû remettre mes joueurs en place pour ne pas laisser d’opportunité à Nantes de gagner. L’expulsion de Cahuzac ? A un moment, il faudrait que Tony Chapron soit communicant, cela ne méritait qu’un jaune. Après, j’ai vu des joueurs solidaires, ce qui est une qualité pour moi».

La 8ème journée s’annonce difficile face à de coriaces Lillois qui encaissent très peu de buts (2 en 7 journées). Là encore nos joueurs ne font guère preuve d’initiative dans le jeu. Encore une fois dominés dans tous les compartiments du jeu c’est sur la plus petite des marges qu’ils s’inclinent. 56% contre 43 de possession du ballon, 17 tirs (6 cadrés) contre 6 (2 cadrés dont le 2ème à la 93ème mn…) et 31 centres à 10, la maladresse des attaquants Lillois, et 5 arrêts d’Aréola, nous évitent une défaite plus importante.

Romaric est sur le banc et Palmieri cède son poste d’arrière gauche et monte d’un cran. Ce sont les premières mesures fortes prises par Makélélé. La défense tient, mais l’attaque manque toujours de percussion.

« La victoire de Lille est méritée dans le sens où ils ont eu plus de création devant. Ça leur a permis d’avoir ces trois points. On est dans le dur, il va falloir relever la tête et travailler. Ce n’est pas évident mais je sais qu’il y a de quoi faire avec ce groupe, a commenté Makélélé. C’est à moi de leur donner un peu plus de positif. Il nous manque surtout un match référence qui va nous permettre de relever la tête et sortir de cette zone-là. »

Arrive Lorient pour la 9ème journée. Lorient qui reste sur quatre défaites consécutives sans marquer le moindre but va pourtant repartir de Furiani avec les trois points de la victoire ! Si nos joueurs ont eu le ballon (53% contre 47%) ils n’ont tiré que 6 fois aux buts (3 tirs cadrés) quand dans le même temps les Bretons tentaient à 14 reprises (6 cadrés). Aucune envie, aucun pressing, aucune action vraiment dangereuse. C’est la Bérézina!

Makélélé ne protège plus ses joueurs et se lâche durant la conférence de presse d’après match. A-t-il perdu la main ?

« Il n’y a pas eu d’amour-propre. Les joueurs ont parlé cette semaine, mais les actes n’ont pas suivi les paroles. Je n’ai pas à leur trouver d’excuses. Je n’ai pas vu des joueurs avec un amour-propre. C’est indigne de professionnels. Indigne de joueurs de Bastia. C’est ne pas respecter le maillot. Il faut que les joueurs se remettent en question. L’équipe doit se remettre en question car je préfère encore mal jouer mais au moins voir de la combativité. J’ai tapé du poing sur la table, force est de constater que cela n’a rien changé. Il faudra que je change ma manière de leur parler. Ai-je été trop gentil ? Je ne pense pas car on ne peut pas toujours taper sur les joueurs. Mais il faudrait que ceux-ci aient un peu d’amour-propre. Ce sont toujours les mêmes qui se battent et toujours les mêmes qui ne se battent pas. Si certains joueurs n’ont pas envie de se battre, je m’en passerai. Il faut trouver un électrochoc. Ce qui est sûr, c’est que je vais y travailler pour qu’on en ait un. Aujourd’hui, je n’ai pas vu d’envie. C’était neutre, il n’y avait rien. C’est ce qui me fait le plus mal. J’espère que les joueurs réagiront. Surtout pour le club. »  

Pour la première fois depuis le début de la saison Pierre-Marie Géronimi prend la parole pour donner sa façon de penser. C’est sans complaisance et montre le désarroi dans lequel se trouvent toutes les composantes du Club : Dirigeants, Staff, joueurs et supporters. Extraits.

« Ça fait cinq ans qu’on est au club et, mis à part le soir où on est descendus de Ligue 2 en National, c’est la pire soirée que j’aie pu voir en tant que dirigeant de ce club. Ce soir, c’était le néant total, sur tout. Et ça fait un petit moment que ça dure. Il faut se remettre en question niveau état d’esprit. J’ai vu ce soir une équipe indigne d’être en L1. Il faut trouver des solutions, on ne peut plus continuer comme cela. Ce n’est pas possible. Si les joueurs ne supportent pas la pression que nécessite le fait de jouer à Bastia, ils peuvent monter me le dire à mon bureau… »  

Du nul face à Marseille au soir de la première journée le Sporting est passé de la 9ème à la 19ème place du classement évitant de peu la lanterne rouge. Une situation qu’il n’avait plus vécue depuis l’année de la relégation en National. C’était lors de la saison 2009-2010…

Comment en est-on arrivé là ? En cinq points nous pensons cibler la majeure partie des problèmes qui conduisent à cette situation fort inconfortable.

1) Le DEPF et l’association Makélélé/Tholot, Makélélé leader de vestiaire.

La dernière conférence de presse, celle après la rencontre contre à Lorient, est particulièrement éclairant à ce niveau. Face à la question d’un journaliste pointant du doigt le manque de disponibilité des joueurs sur le terrain, les erreurs techniques multiples et demandant donc les solutions envisagées pour y remédier, le coach a répondu vouloir mettre les joueurs face à leurs responsabilités en leur infligeant… une séquence vidéo pointant leurs manques et visant à les blesser dans leur amour propre pour susciter une réaction. Réaction déjà attendue samedi soir, vu que ces manques avaient dû être cernés par les entretiens individuels et collectifs. Lesquels entretiens ont eu pour seule conséquence de permettre aux joueurs de s’exprimer dans un système et à un place qu’ils jugeaient la meilleure par rapport à leur profil.
Permettez-moi de penser que Makélélé navigue à vue et n’a plus de solutions à proposer. La seule qui vaudrait passerait par le jeu, et là, justement…Comme quoi, un peu d’expérience, ça doit aider, contrairement à un attelage hétéroclite dont on se demande s’il va dans la même direction (voir dernière interview de Tholot réclamant des certitudes de jeu pendant que son coach discutait avec ses joueurs). Le leader des vestiaires qu’était notre coach semble avoir perdu de son pouvoir de persuasion. Pas certain que les mises à l’écart de certains (annoncées en creux en conférence de presse) aident à restaurer une aura quelconque…

2) Le schéma et les intentions de jeu.

Pas de certitudes sur le schéma proprement dit, une direction de jeu qui change au fil de l’eau, une affaire Brandao qui sert de cache misère à ce propos, des changements annoncés puis reportés (voir conférence de presse d’après match où il l’avoue).
Concernant le jeu en lui même, Makélélé estime (conférence de presse samedi soir, toujours et encore) que le peu de tirs au but de nos joueurs repose sur une disponibilité trop faible des joueurs ne permettant pas une progression du ballon vers la surface adverse. C’est vrai et cela explique sans doute de pertes de balles (abominablement élevé) et le nombre d’erreurs techniques relevées, mais quand bien même : lorsque les joueurs étaient disponibles, on sentait qu’ils ne savaient pas que faire du ballon. 20 mn d’essai de jeu court puis du jeu long, du jeu long, du jeu long… Tout simplement parce qu’aucun mouvement ne pouvait être initié. D’ailleurs, qui a vu un mouvement collectif samedi soir ? Cette équipe ne sait pas attaquer ensemble (sait elle même comment le faire ?) mais pire, elle en sait pas défendre ensemble, ce qui est la base de ce qui se veut une équipe de L1…

3) Le recrutement, le profil des joueurs.

La saison des paris à ce niveau, quelques uns l’ont dit haut et fort.
Tallo : descente avec l’ACA. Pas titulaire la saison entière.
Peybernes : descente avec Sochaux. Pas titulaire la saison dernière.
Ba : un match joué l’an dernier en Angleterre.
Marange : au chômage.
Rodriguez : titulaire dans un club de L2… sud américaine.
Maboulou : titulaire en L2, considéré comme pouvant faire le saut L2-L1. Dur à faire sans temps d’adaptation…
Mokulu : titulaire en L1…belge, sans y être considéré comme un futur grand.
Pino : avait disparu de la planète football.
Kikabidze, Kamano, Achilli jamais dans le groupe. Un gardien trouvé au dernier moment, et je vous fais grâce de l’épisode Penneteau (qui ne correspondait pas au profil émis au départ et sortait d’une saison calamiteuse à VA). L’épisode Apodi (que pratiquement tout le monde a oublié).
Un recrutement déséquilibré : pas de mise en concurrence de joueurs ayant montré des limites flagrantes à leurs postes (Palmieri, Romaric). Un empilement de joueurs offensifs, dont Ayité connu comme étant intermittent dans ses prestations et Ongenda, fortement voulu par le coach alors même que ce joueur n’a encore rien apporté en plusieurs apparitions…
Des profils identiques (ou du moins jugés comme tels par leur utilisation), même si les caractéristiques des joueurs sont différentes : Pino, Ongenda, Rodriguez, Boudebouz; Tallo, Brandao, Mokulu.
Un manque de talent dans le compartiment offensif, qui ne peut être compensé que par le travail (voir premier point sur le schéma et les intentions de jeu).
Parmi tous ces joueurs, difficile de dire qui du staff technique ou des dirigeants a eu la main (Ayité est arrivé suite aux discussions initiées sous l’ère Hantz). Il semble quand même que l’on ait choisi des profils spécifiques demandés par le staff technique mais que l’on se soit se soit précipité de prendre le premier rapport qualité/abordable au lieu de cibler des joueurs plus confirmés. Cela tient peut être d’ailleurs aussi à la non préparation du départ de Hantz, pourtant fortement poussé par la sortie. Quelle qu’en soit la raison, la période mercato estival (et ce dernier) n’ont pas été maitrisés. C’est « juste » la base d’une saison entière et cette base là est déjà sujette à discussions…

4) Le choix d’un entraineur néophyte et de sa préparation.

Effectif renouvelé à 75%. Entraineur néophyte, au sein d’un staff qui se découvre au dernier moment (vacances à Marrakech obligent). Préparation physique sévère, devant permettre de « mieux finir les matches, ceux ci basculant souvent dans le dernier quart d’heure ». Résultat : Makélélé peine à prendre les rênes de l’équipe (voir premier point discuté).
Je ne reviens sur la qualité et la quantité de l’effectif, même si une autre explication vient des faits énoncés en titre. J’insiste par contre sur le dernier point, vu que la préparation nous a déjà blessé Cahu et Diakité et que nous apparaissons aujourd’hui athlétiquement en dessous de bon nombre d’équipes… Cette préparation a probablement posé problème au vu du nombre élevé d’entrainements annulés sur la fin d’été…
En quelque sorte, on a surajouté de nouveaux problèmes à ceux énoncés auparavant…

5) Le choix d’un entraineur qui comprenne le club.

Contre Nantes, au lieu de jouer avec le public suit à l’expulsion, consigne a été donnée de calmer le jeu et les ardeurs…Résultat : le public, qui commençait à s’enflammer, n’a plus vibré, n’a plu supporté… et une première cassure avec l’identité du club s’est créée, et, de fait, avec les supporters. Difficile d’avancer ensemble si Makélélé néglige ce point…

Alors que le Club est en « crise » même si rien filtre (les joueurs sont interdits de tout commentaires dans la presse depuis les propos de Tallo sur Bein) Makélélé est parti cette semaine à Clairefontaine afin de préparer son DEPF. Dans la situation actuelle sa présence n’était-elle pas plus importante auprès de ses joueurs ? Après l’épisode « Marrakech » Makélélé a-t-il vraiment saisi toutes les obligations qu’implique le rôle de coach d’un club pro ? N’a-t-il pas été trop présomptueux en prenant en main un club de L1 à fortiori le Sporting ?

Les remèdes.

Puisque les dirigeants n’ont pas pris la décision de se séparer du staff quelles sont les différentes possibilités de remettre le Club sur de bon rail ?

Les participants à l’émission A « Casaleone » N°9 s’accordent à dire que si le coach le savait il les aurait appliquées. Makélélé ne peut y arriver seul c’est une évidence. Les joueurs « cadre » (Cahuzac, Modesto, Squillaci, …) doivent l’aider en intervenant auprès de ceux qui ne jouent pas le jeu.

Il faut que le coach mette en place un plan de jeu dans lequel les joueurs croient et s’impliquent. Il lui faut également redonner confiance à ses joueurs. Pour cela n’a-t-il pas été trop loin dans les propos qu’il a tenus après la défaite face à Lorient ?

Les dirigeants ont bien sûr leur mot à dire. Ils ont la possibilité (et le devoir ?) de se séparer des joueurs en prêt qui « ne rentreraient pas dans le moule ». Les premiers mois de compétition ont montré qu’un effectif pléthorique (31 joueurs sous contrat) est difficilement gérable. Il y a trop de mécontents chaque week-end et l’enthousiasme des « non retenus » finit par s’étioler au fil des semaines.

Un effectif « commando » capable d’aborder les rencontres avec toute la détermination nécessaire est pour l’heure la seule solution. L’essentiel est de (re)lancer la machine.

Cette semaine c’est donc Tholot qui dirige le groupe et prépare la revue d’effectif qui aura lieu lors de la rencontre amicale disputée face au Gaz.

Il restera encore une semaine avant le déplacement à Nice pour le compte de la 10ème journée de championnat. Cette revue d’effectif et ce délai seront-ils suffisants pour mettre sur pied une équipe capable de sauver la saison ?

 

FORZA BASTIA!

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Une réponse à “Des maux et des mots !”

  1. Avatar de Petru
    Petru

    La rencontre face à Nice (ou tout au plus celle contre Monaco), pourrait servir de couperet quant à l’avenir de notre entraineur.
    Nos dirigeants seraient-ils en passe de perdre leur pari ?
    Mais pour retrouver un semblant de sérénité, si nous pouvions ramener un point de la Riviéra Arèna …
    Forza Bastia !

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