Bilan d’automne.

Bilan d’automne.

Alors que des Bleus, ceux de l’équipe de France, s’en vont chercher, sans déchaîner les passions, une place parmi le gratin du football mondial, d’autres Bleus, ceux du Sporting sont au repos mais continuent de faire frissonner les Turchini.

Les 15000 spectateurs en moyenne à Furiani dont plus de 11000 abonnés qui garnissent les tribunes d’Armand Césari s’interrogent sur les réelles capacités de son équipe à coups de comparaisons avec un passé récent.

Nous allons tenter d’apporter quelques réponses à travers quelques chiffres à cette question qui taraude les accaniti. Le Sporting version 2013-2014 est-il meilleur que celui de la saison 2012-2013 ?

A l’issue de la 13ème journée l’an passé, Frédéric Hantz avait aligné au moins une fois 22 joueurs dont bon nombre découvraient la L1. Depuis le début de la présente saison il n’a fait appel qu’à 19 joueurs de Ba avec ses 3 apparitions à Landreau indiscutable titulaire aux 13 participations.

 

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4 points de plus avec le même nombre de matchs joués à domicile et à l’extérieur que la saison passée, tel est le bilan comptable. 4 buts de moins de marqués certes, mais 13 de moins encaissés malgré les claques reçues à Monaco (3-0) Paris (4-0) puis Reims récemment (4-2). L’arrivée de joueurs expérimentés tels Diakité, Modesto et Squillaci et la poursuite de Landreau au sein de l’effectif bastiais y sont assurément pour quelque chose. La défense, 2 buts encaissés à domicile, est la meilleure de L1 avec celle de Lille. class2

Il n’y a pas photo avec les résultats obtenus l’an passé. Il faut toutefois relativiser ces bons chiffres, les seuls « gros » adversaires ayant joué jusqu’à présent à Furiani sont Marseille et à un degré moindre Toulouse et Rennes.

Notre invisibilité à domicile est due en grande partie à une très grande volonté et un esprit de corps sans pareil de nos joueurs aidés en cela par un public irréprochable qui aura porté l’équipe dans les moments difficiles à 10 contre 11 lors des matchs face à Toulouse (Palmieri exclu à la 37ème mn) et Nice (Bruno exclu à la 58ème). class3

C’est incontestablement le point noir de ce début de saison, même si comme pour les matchs à domicile il faut tenir compte de la qualité des adversaires rencontrés. L’an passé Rennes et Lyon étaient les seuls « épouvantails » placés sur la route du Sporting alors que cette saison nos Bleus se sont déjà rendus à Bordeaux (Européen) Monaco et ses stars, St Etienne et Paris et ses pétrodollars.

Plus que les résultats, c’est la manière qui interroge. Comment nos joueurs maîtres incontestés à domicile peuvent-ils se liquéfier à ce point loin de Furiani ? Hormis la victoire volée à Guingamp par un trio arbitral en dessous de tout, une bonne ½ heure à Monaco et 5 minutes miraculeuses à St Etienne, jamais notre équipe a donné l’impression d’être en capacité de faire jeu égal avec son adversaire du jour. Problème de confiance, mauvais choix tactique ou humain, la question a été posée après le cuisant de revers essuyé à Reims. Frédéric Hantz a endossé la défaite et promis des changements. Nous en acceptons l’augure et attendons la reprise de la compétition et un déplacement à Sochaux pour nous faire une idée plus précise.

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La défense stabilisée c’est l’attaque qui pour l’instant accuse du retard par rapport à l’an passé sans que cela soit dans de très grandes proportions. Après plusieurs essais, il semble que le coach se tourne vers Bruno pour occuper le poste d’avant centre. C’est un jeune en devenir que le Sporting peut acheter en fin de saison ce qui n’était pas le cas de Modeste. Souhaitons-lui la même réussite que son prédécesseur.

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Le Sporting a pris de l’avance sur la queue du peloton et se rapproche de la tête du classement. Cependant il ne faut pas rêver la marche est encore haute. Une place dans la première partie de tableau serait déjà une bonne performance eu égard au budget des uns et des autres.

L’ensemble de ces chiffres nous permettent d’être raisonnablement optimiste. Le maintien devrait être assuré plus tôt que la saison dernière (36ème journée). Restent les Coupes dans lesquelles le coach et les dirigeants placent quelques espoirs. Plus que le championnat c’est le moyen de retrouver le parfum de la Coupe d’Europe et les folles soirées à Furiani.

 

A chacun son rêve. Les Bleus de France et les footix la Coupe du Monde, les Bleus de Furiani l’Europe.

 

FORZA BASTIA! CORSICA A VINCE!

 

 

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