Confirmation et perspectives…

Confirmation et perspectives…

Le vent aurait-il contraint les moins fidèles des supporters à rester à la maison ? Officiellement 13600 spectateurs pour cette rencontre, mais plusieurs « trous » dans des tribunes plus ou moins clairsemées. On ne devient pas du jour au lendemain un « accaniti » prêt à affronter les aléas des conditions climatiques.

Le Sporting a l’occasion de passer devant son adversaire du soir en cas de victoire, et même de prendre place dans la première moitié du tableau. Paradoxe de ce championnat à deux vitesses, c’est la zone rouge qu’il côtoierait en cas de défaite ! Les données sont donc claires, la victoire est impérative !

Les 11 Rennais qui vient de s’imposer 5-0 à Toulouse et ont concédé le nul à domicile à des Marseillais bien chanceux le week-end dernier se présentent avec leur « artillerie lourde ». Oliveira, Kadir, Alessandrini et Pitroipa sont alignés d’entrée de jeu.

De son côté, après la déroute à Reims, Frédéric Hantz a apporté quelques modifications dans la composition de son équipe.

Sans surprise Diakité retrouve le poste d’arrière droit et Cahuzac sa place de milieu défensif. Krasic est titularisé en milieu droit et Bruno à la pointe de l’attaque. Landreau, Modesto, Squillaci, Palmieri, Romaric, Boudebouz et Khazri complètent le 11 de départ. Exit Cioni, Sablé, Ilan et Késéru qui retrouvent Leca, Raspentino et Ba sur le banc.

Si Rennes engage, la première offensive est pour Bastia Diakité obtenant un corner dès la 3ème mn. Corner joué à deux et sans succès comme trop souvent. Il ne faut pas attendre bien longtemps pour que nos Bleus ouvrent le score. Bien lancé par Boudebouz, Bruno résiste au retour d’Armand et trompe Costil à la 8ème minute. Un début en fanfare et les précédents nous poussent à l’optimisme…

La première occasion rennaise arrive à la 15ème lorsque Kadir, complètement oublié plein axe, est servi d’un ballon piqué, et peut se présenter face à Landreau, mais il perd son duel face à notre gardien bien sorti !

A la 23ème Boudebouz et Bruno retente la combinaison de la 8ème qui avait si bien fonctionnée, mais cette fois Costil s’interpose.

Il faut attendre la 25ème minute pour que les Rennais obtiennent leur premier corner, mais il en précède deux autres consécutifs. Nos Bleus finissent pas s’en sortir, mais nous sentons une baisse de régime de leur part au moins offensivement après une belle première ½ heure.

A la 31ème minute Bruno écope d’un carton jaune pour avoir laissé traîné son pied sur Armand. Le souvenir du rouge reçu face à Nice nous traverse l’esprit…

Le même Armand s’en sort bien lorsqu’à la 39ème mn il bouscule Bruno dans la surface sans que M. Kalt n’intervienne.

La mi-temps approche, et les Rennais s’enhardissent à l’image de cette contre-attaque à la 42ème, mais la frappe de Kadir passe largement au dessus des buts de Landreau. Landreau récupère de belle façon une erreur de marquage de sa défense sur un coup-franc tiré par Alessandrini à la 44ème, avant de voir la frappe de Pitroipa, qui vient d’éliminer 3 de nos joueurs dans la surface, passer à ras de son poteau gauche.

La mi-temps qui est sifflée par l’arbitre arrive à point nommé !

Le vent contraire aux Bastiais en première mi-temps va-t-il les aider pour la suite de la rencontre ?

Les premières minutes de cette deuxième période ne se déroulent pas sur un même rythme infernal, c’est le moins que nous puissions dire. Il faut attendre la 55ème et un corner tiré par la paire Boudebouz-Khazri pour que Furiani ne recommence à rugir. Le centre de Khazri arrive au second poteau sur Squillaci qui de la tête remet à Romaric au premier poteau. Ce dernier reprend également de la tête, et tout le stade croit au but avant que Costil n’évite le pire pour les siens ! Quatre minutes plus tard Khazri récupère le ballon dans l’axe suite à une erreur de Kana-Biyik mais perd son face à face avec le gardien Rennais.

A la 63ème minute Palmieri reste au sol après une charge en règle de Pitroipa, mais l’arbitre ne siffle pas la faute pourtant évidente.

Une fois n’est pas coutume, sur un long ballon Landreau hésite dans sa sortie. Est-il gêné par le vent ? Hunou qui vient d’entrer tente un lob, mais notre gardien a eu le temps de se replacer et récupère le ballon. (69ème).

Le Sporting qui reste sous la menace d’une égalisation ne semble pas au mieux au cours de cette deuxième période. Juste avant qu’il ne soit remplacé par Ba, Krasic déborde sur son côté et tente une frappe, mais Costil est bien placé et capte le ballon sans problème. (72ème)

A la 81ème c’est au tour de Bruno de sortir sous les applaudissements. Il cède sa place à Keserü.

Ce dernier rate la balle de match à la 86ème lorsqu’après un rush sur le côté gauche Khazri lui adresse un ballon en pleine surface. Le Roumain contrôle et place le ballon sur… Costil tout heureux de s’en tirer à si bon compte.

Un Costil qui intervient une nouvelle fois face à Khazri à la 89ème. Les trois minutes de temps additionnel permettent une nouvelle fois à Khazri de se distinguer, mais personne n’est la pour reprendre le centre.

Lorsque M. Kalt siffle la fin de la rencontre c’est un véritable soulagement. Face à des Rennais loin d’être le foudre de guerre annoncé, nous aurons craint le partage des points faute d’avoir su ou pu maintenir le rythme affiché durant la première ½ heure.

Ce goût d’inachevé l’aurions-nous ressenti si nos joueurs avaient concrétisé les 5 opportunités qu’ils se sont procurées en deuxième mi-temps ?

Plus que l’attaque qui avait scoré à deux reprises à Reims, c’est le secteur défensif, avec les quatre buts encaissés, qui était attendu « au tournant », même si un match à l’extérieur et un match à domicile sont forcément abordés différemment.

Très sollicités en Champagne notre charnière défensive avait joués 98 ballons (45 pour Squillaci, 53 pour Modesto). Face aux Rennais les mêmes joueurs ne sont intervenus qu’à 33 reprises pour Squillaci et à 29 pour Modesto. Le milieu défensif composé de la paire Romaric-Cahuzac respectivement 71 et 40 ballons joués y est sûrement pour quelque chose !

Les arrières latéraux tout particulièrement montrés du doigt après le match à Reims ont été intraitables cette fois. Quand Cioni avait joué 37 ballons et centré à 3 reprises, Diakité en a joué 66 et a centré 6 fois. Palmieri s’il a joué moins de ballons qu’en Champagne, 63 contre 72, aura été beaucoup plus efficace dans son rôle premier avec 24 ballons gagnés contre 13 le week-end dernier.

Reste à notre secteur défensif à réaliser les mêmes performances à l’extérieur, seule solution pour ne pas revenir bredouille de chaque déplacement.

La confirmation, et la satisfaction de cette rencontre c’est la capacité qu’ont nos joueurs à conserver un résultat lorsqu’ils ne parviennent pas à prendre le large.  Après Nice et Ajaccio, c’est Rennes qui en fait les frais. Si l’on ajoute la victoire volée à Guingamp, la preuve est faite qu’ils savent faire front. Cependant, la concrétisation d’une ou deux occasions supplémentaires permettrait d’éviter cette débauche d’énergie qui si au final elle apporte beaucoup de joie, est usante aussi bien pour les joueurs que pour les supporters !

Un nouveau week-end sans match de championnat se profile avec la double confrontation entre l’Ukraine et la France. Ces deux semaines devraient être mise à profit pour continuer à travailler collectivement mais aussi individuellement. Romaric et Krasic semblent retrouver toutes leurs sensations et c’est de bon augure avant la série de matchs qui nous amènera à la trêve de fin d’année : 3 matchs à domicile (Evian T-G, Lyon, Montpellier) et 4 à l’extérieur (Sochaux, Ajaccio à Istres, Lille, et encore Evian T-G en Coupe de la Ligue cette fois).

Nous aurons à ce moment là une idée plus précise des ambitions que le Sporting peut raisonnablement avoir cette saison.

 

FORZA BASTIA! CORSICA A VINCE!

 

 

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Une réponse à “Confirmation et perspectives…”

  1. Avatar de Petru
    Petru

    Le Sporting a démontré plus de volonté et d’abnégation que les Rennais, la victoire est méritée.
    Notre défense s’est montrée intraitable, ne manque plus qu’une victoire à l’extérieur, un match référence.

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