Du nain aux géants!

Du nain aux géants!

Si les Accaniti en sont encore à commenter qui la visite de Valbuena aux panneaux LED d’Armand Césari qui les commentaires accusateurs d’un journaliste de salon, nos Bleus ont déjà la tête tournée en direction de Louis II.

Pour cette deuxième rencontre sur les trois prévues en l’espace de sept jours le départ pour Monaco est prévu à 9h30 depuis Poretta. Les joueurs, accompagnateurs et journalistes arrivent un à un, un accident sur la 4 voies ralentissant considérablement la circulation.

Grosse contrariété au moment de l’enregistrement car un des joueurs à oublié ses papiers d’identité! Heureusement le vol est annoncé avec du retard. Renseignements pris c’est l’avion qu’ont pris les Stéphanois la veille au soir pour rentrer de Marseille avec une défaite à la clé. Mauvais présage?

Enfin nous voilà installés à bord du jet d’une cinquantaine de place pour 45mn d’un vol de  sans histoire.

A l’hôtel deux groupes se forment. Joueurs, staff et dirigeants d’un côté, journalistes et accompagnateurs de l’autre? Tout ce petit monde ne se reverra pas avant la fin de la rencontre. Parmi les journalistes nous noterons l’absence de représentants de Corse-Matin. Les problèmes financiers du groupe version Tapie semblent bien réels.

A 17h départ pour Monaco pour Manu Vasta l’intendant et la presse. Les joueurs sont encore dans leurs chambres et ne rejoindront la cité princière qu’à partir de 18h30.

Le sentiment d’étouffement est latent lorsque nous arrivons en ville. Building, tunnels, voitures sont omniprésents. Plus rassurante, la rencontre des premiers des premiers supporters   qui déambulent autour du stade. Nous ne tardons pas à repérer le car de l’Amicale d’Aix présidée par notre ami Pierre Paul Calendini.

Ce sont des tribunes clairsemées que nous découvrons aux alentours de 20h. Alors que les joueurs des deux équipes s’échauffent l’explosion de quelques « BA » nous avertissent que les 505 Accaniti venus de Bastia via Savone sont bien arrivés! Effectivement, rapidement le parcage « visiteurs » se remplit.

L’annonce de la composition des équipes nous fait sourire. Le « 11 » de départ bastiais est bien celui annoncé sur Turchini75 lors de la présentation de cette rencontre. Ceux sont donc Landreau, Diakité, Squillaci, Modesto, Harek, Cahuzac, Romaric, Krasic, Khazri, Boudebouz et Késéru qui débutent côté bastiais.

Du côté de Monaco Ranieri aligne d’entrée ses deux buteurs Rivière et Falcao. La défense risque d’avoir pas mal de travail ce soir.

Le coup d’envoi est donné par les monégasques, mais ce sont les bastiais les premiers à l’attaque par l’intermédiaire de Késéru qui tente une frappe lointaine (4ème) et sur un corner de Romaric que Subasic ne parvient pas à dégager. A la 8ème c’est Khazri qui tire de loin, mais sa frappe n’est pas cadrée. Nos Bastiais défendre crânement leur chance en ce début de rencontre. La première frappe monégasque intervient à la 16ème, elle n’est pas cadrée alors que celle de Khazri la minute suivante est déviée en corner par Subasic.  Bis repetita à la 20ème !

Moutinho tente un lob sur Landreau (22ème) mais le ballon passe au dessus des buts et trois minutes plus tard notre gardien effectue un superbe arrêt sur sa ligne sur une frappe de Rivière dans les 6m !

Les Monégasques ont pris l’ascendant depuis un petit moment mais nos Bleus en profitent pour partir en contre à l’image du duo Khazri-Boudebouz. Le tir du premier nommé est repoussé par le gardien, le ballon repris par le deuxième fini sa course dans le petit filet extérieur.

A la 32ème Landreau effectue une nouvelle parade énorme en déviant au dessus de ses buts un retourné de Kurzawa.

Alors que nous nous acheminons vers la pause Rivière prend le meilleur sur Modesto et trompe Landreau d’une frappe au raz du poteau. Pas le temps de « digérer » que Falcao remet le couvert en se défaisant du marquage de Squillaci. Sa frappe puissante ne laisse aucune chance à Landreau impeccable jusque là.

La pause est sifflée sur ce score de 2 à 0 en faveur des locaux alors que nos Bleus n’ont pas démérité durant cette première mi-temps.

Sablé qui s’échauffait depuis la reprise entre à la place de Cahuzac dès la 48ème mn puis c’est au tour de Squillaci de quitter ses partenaires 3 petites minutes plus tard. Fatigue, blessure, stratégie avant la prochaine rencontre ? Mystère. Tout est-il que cette sortie provoque le retour dans l’axe d’Harek et l’entrée de Palmieri au poste d’arrière gauche.

Dans l’intervalle, Falcao a tenté une frappe enroulée mais Landreau est parfaitement revenu dans son match.

Nos joueurs ne réussissent pas à se montrer dangereux face au bloc monégasque si ce n’est sur le missile tiré par Khazri que Su basic détourne en corner. Frédéric Hantz effectue son dernier changement (75ème) en faisant entrer Bruno à la place de Krasic qui a incontestablement besoin de retrouver le rythme.

Ce changement n’apporte pas grand-chose de positif, nos joueurs courant après un ballon à l’image de Romaric « obligé » de faire une faute sur Ferreira pour casser le jeu.

A la 88ème mn Landreau effectue un nouvel arrêt de grande classe, et nous pensons que le score va en rester là. C’est sans compter sur Falcao qui profite d’un ballon malencontreusement dévié par le talon d’Harek pour porter le score à 3-0.

Un score lourd pour nos Bleus qui comme face aux Marseillais samedi dernier ont montré d’indéniables qualités notamment lors de la première mi-temps. Comme trop souvent l’efficacité a fait défaut à nos attaquants.

Nos joueurs tombent la tête haute face à des adversaires d’un autre calibre que les pleureuses marseillaises, Valbuena en tête. Pas de roulade, pas de pleurnicherie chez Falcao ou Rivière…

Si nous avions des doutes sur l’attitude des joueurs après une défaite, ils sont levés. Ce sont des Bleus à la mine …. défaite qui regagnent le car après la rencontre. Les pensées du coach sont déjà pour le prochain match et l’indispensable récupération nécessaire avant la  prochaine rencontre, le déplacement à St Etienne samedi. Malheureusement le car des joueurs est bloqué par le convoi « B1905 » et malgré l’omniprésence des forces de l’ordre rien ne bouge. Il est minuit lorsqu’enfin nous quittons Monaco escortés jusqu’à la « frontière » par deux motards locaux avant que deux français ne prennent la relève jusqu’à l’aéroport.

Après cinq jours passés dans la sphère Bleue, nos routes se séparent maintenant. Provisoirement! Jusqu’à samedi prochain où, accompagné d’une dizaine d’Accaniti nous seront à St Etienne pour les soutenir encore et toujours.

Tous nos remerciements à Jo Bonavita et à l’ensemble des dirigeants pour ces moments de pur bonheur. Une pensée à Mickael en espérant que les problèmes qui l’éloignent actuellement de nos déplacements ne seront très bientôt  plus qu’un mauvais souvenir.

 

FORZA BASTIA! CORSICA A VINCE!

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