Et si on recrutait ?

Et si on recrutait ?

C’est un stade de Furiani bien rempli que les joueurs Bastiais retrouvent après plus de deux mois d’exil forcé. Pour fêter l’évènement un énorme et superbe tifo recouvre la tribune Sud quelques minutes avant le coup d’envoi.

Lors de sa conférence de presse d’avant match, Frédéric Hantz avait laissé entendre qu’il n’y aurait guère de modification dans son « 11 » de départ. De fait, Khazri et Modeste retrouvent une place de titulaires aux dépends de Beauvue et d’Ilan. Thauvin bascule de gauche à droite du milieu de terrain, le reste de l’équipe, joueurs et postes, étant identique à ce que nous avons vu face au PSG. A noter que le Sporting entame cette rencontre sans aucune de ses recrues hormis Landreau.

Les titulaires : Landreau, Cioni, Marchal, Harek, Palmieri, Sablé, Yatabaré, Rothen, Khazri, Thauvin et Modeste.

Le match débute sur les chapeaux de roues avec des la 2ème minute un tirage de maillot d’Harek sur Eysseric qui aurait pu valoir un penalty en faveur des Niçois. Nouvelle frayeur côté bastiais à la 8ème Landreau détournant du bout des doigts un centre de Maupay que Bauthéac face au but convoitait.

Il faut attendre le ¼ d’heure de jeu pour voir nos Bleus se montrer menaçant. Un centre de Yatabaré est mal négocié par l’arrière garde niçoise, mais la frappe de Rothen est contrée par le jeune Puel, le fils du coach azuréen. Le gamin est encore présent quelques minutes plus tard pour gêner Modeste dans sa reprise de la tête.

Alors que les esprits commencent à s’échauffer, Ospina s’interpose devant Thauvin qui tentait de récupérer un tir manqué de Khazri. Puis c’est Puel, vraiment excellent pour son premier match à ce niveau qui lance Eysseric mais ce dernier n’arrive pas à maîtriser le ballon qui rate le cadre de Landreau. Les trois minutes de temps additionnel ne changent rien et la mi-temps est sifflée sur le score de 0-0. Après une bonne entame des Bleus (55% de possession du ballon après 20mn de jeu) les niçois sont parvenus à redresser la barre.

Pas de changement ni d’un côté ni de l’autre à l’entame de la deuxième période.

Le stade se lève croyant au but bastiais à la 50ème mn. Modeste profite d’une énorme toile de Civelli dans sa surface, mais sa frappe est contrée par Puel et heurte la transversale avant de sortir en corner !

Les niçois ne sont pas en reste et à la 56ème Landreau détourne en corner une bonne occasion de Bauthéac.

Plus rapidement qu’en première mi-temps les Niçois rétablissent l’équilibre dans la possession du ballon. Ils ne vont pas tarder, avec l’aide du juge de touche, à faire parler la poudre. Un centre venu de la gauche arrive sur Abriel qui tente mais loupe sa reprise de volley qui se transforme en passe décisive pour un Maupay en position de hors jeu qui n’a plus qu’à pousser le ballon dans les filets de Landreau. Malgré les protestations bastiaises le but est accordé. Entre le fils Puel et ce jeune Maupay tout juste âgé de 16 ans, la jeune classe niçoise cause bien du souci à nos Bleus.

Avec notre attaque en berne depuis la reprise début janvier (3 buts inscrits en 6 rencontres) toutes les occasions, même les plus difficiles sont tentées à l’image de ce retourné de Marchal dans la surface de Nice à la 70ème. Sans s’affoler les visiteurs contrôlent le match ce qui pousse Frédéric Hantz à effectuer un premier changement. Palmieri sort et Ilan entre. Cela ne va pas amener de la vitesse dans notre jeu…

Il faut attendre la 78ème minute pour que M. Bien l’arbitre, nous prouve qu’il n’a pas oublié ses cartons. C’est Abriel qui est sanctionné pour une faute sur Thauvin. Dans la foulée Frédéric Hantz sort Khazri au profit de Beauvue. Après une nouvelle frayeur, tir de Bauthéac au raz du poteau de Landreau, c’est Thauvin qui est remplacé par Maoulida pour les dernières minutes. Cela ne perturbe pas les Niçois, Maupay poussant Marchal à la faute ce qui lui vaut à son tour un carton jaune.

Comme en première mi-temps ce sont trois minutes de temps additionnel qui sont offertes aux Bleus pour tenter de revenir au score. Las ! Le coup-franc de Rothen repris de la tête par Beauvue rate le cadre. M. Bien siffle la fin de la rencontre sur cette défaite qui gâche le plaisir des retrouvailles avec Furiani.

Le meilleur Bastiais ce soir ? La pelouse ! Alors que les doutes étaient nombreux, elle a tenu son rang pour cette rencontre.

Nos joueurs ont une nouvelle fois chuté face à une équipe du haut de tableau sans vraiment démériter, mais sans effectuer le match que nous étions en droit d’attendre. Notre seule véritable occasion de but venant de l’erreur monumentale de Civelli. Si le nombre de tirs a été le même pour chaque équipe (10), nous n’en avons cadré qu’un seul… Les corners et les coup-francs, nos armes les plus dangereuses ont été d’une efficacité proche du néant ce soir.

Avant d’aborder les deux prochaines rencontres à Troyes et face à l’AC Ajaccio, et n’en déplaise au coach qui ne souhaitait pas modifier la composition de l’équipe la trouvant en progression depuis la reprise (1 victoire, 1 nul et 4 défaites), il faudrait peut être utiliser les recrues du mercato. Cela aurait pour effet de faire évoluer certains joueurs à leur vrai poste. Harek a été très bon dans l’axe de la défense certes, mais cela prive l’attaque de l’apport de Palmieri. Pour s’en convaincre il suffit de comparer le nombre de buts inscrits depuis la mise en place de cette disposition avec le nombre de buts inscrits avec Harek et Palmieri (ou Thauvin) sur le côté gauche…

Ce soir c’est une occasion de se rapprocher des 45 points que nos Bleus ont laissé filer. Les deux matchs à venir face à des concurrents directs devront obligatoirement être synonymes de points gagnés. Il n’y a pas d’autre alternative pour espérer le maintien.

 

UNITI VINCEREMU E FORZA BASTIA !

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