Repartir de l’avant!

REPARTIR DE L’AVANT!

0-4. Il n’y a pas eu de miracle. L’ogre parisien n’a fait qu’une bouchée du Sporting. Si le score reflète bien la différence au niveau des moyens, il est tout de même un peu lourd par rapport au match lui-même, les 3 ou 4 beaux arrêts de Sirigu l’attestent. Il y a bien des leçons à tirer de cette rencontre, le staff technique le fera n’en doutons pas.

Après cette série d’adversaires (Rennes, St Etienne, Paris) qui figureront dans la première moitié du classement en fin de saison, le Sporting sera opposé à des adversaires à priori d’un niveau plus abordable : Nice et Ajaccio à l’extérieur, et Troyes à Furiani et son contexte si particulier à faire pleurer Furlan…

Comme nous l’avons souvent souligné ici, il y a deux championnats dans ce championnat de France version 2012-2013. Nous nous sommes positionnés logiquement dans celui des « petits » avec une dizaine d’autres formations. Il est certes prématuré de tirer des conclusions après seulement six journées, mais certains de ces « petits » se comportent bien, voir très bien. De Lorient actuel 4ème à Sochaux 14ème ce sont sept équipes parmi la dizaine qui sont déjà devant Bastia 15ème. Derrière Bastia nous trouvons 3 équipes, Evian, Nancy et Troyes (que cela soit pareil au terme de la 38ème journée !) mais avec un goal-average bien meilleur que celui du Sporting qui affiche déjà -9. Aux 16 et 18ème places nous retrouvons les 2 « erreurs » de casting Montpellier et Rennes qui selon toute vraisemblance finiront par retrouver un rang plus en rapport avec leur valeur réelle.

Le coach l’a annoncé, un bilan sera tiré à l’issue de la série de matchs précédents la deuxième trêve internationale. Sauf miracle, un des objectifs fixés, à savoir encaisser moins de buts que lors des quatre premiers matchs (9 buts) se sera pas réalisé. En effet après Evian et Paris ce sont déjà sept ballons que Novaes est allé chercher au fond de ses cages et cela malgré une modification du système défensif avec cinq défenseurs dont trois centraux face à Paris. Faut-il persévérer avec cette option face à des joueurs qui ne seront pas tous du niveau de l’armada parisienne ?

De nombreux observateurs ont noté une amélioration du niveau de jeu chez certains de nos joueurs, notamment Harek et Rothen. C’est de bon augure et cela donne raison au coach qui souhaite donner sa chance à tous. Cependant cette amélioration ne se traduit pas en points pour le moment, et beaucoup de Turchini ont présent en mémoire le mauvais début de saison 2004-2005 qui mena le Sporting en L2. De son côté Frédéric Hantz bâtit doucement mais sûrement son équipe type :

Huit joueurs ont participé à l’ensemble des rencontres soit comme titulaire soit comme remplaçant. Marchal, Rothen et Modeste ont toujours été titulaires, et cela semble logique dans la mesure où se sont des cadres de l’effectif habitués aux joutes de la L1. Cahuzac qui a également toujours été titulaire et dont c’est la première saison à ce niveau, est le seul à n’avoir pas connu de difficulté d’adaptation. Palmieri et Maoulida (4 fois titulaire, 2 fois remplaçant) et à un tout petit degré moindre Thauvin (3 t, 3 r) semblent également tout près du niveau L1 comme Khazri dont toutefois le coach attendait plus en ce début de saison. Si Harek figure parmi les plus joueurs ayant le plus joué (4 t, 1r) des doutes subsistent. Sa montée en puissance face au PSG reste à confirmer. Yatabaré présent lui aussi à cinq reprises (3t, 2r) semble répondre aux attentes du coach au moins grâce à sa polyvalence. Ilan suspendu puis blessé n’a pas beaucoup participé (1t, 2r) mais il possède incontestablement les qualités pour figurer parmi les titulaires.

Pour les autres joueurs de l’effectif, un doute plus ou moins grand subsiste quant à savoir s’ils seront capables d’élever leur niveau de jeu aux exigences de la L1. Un réajustement de l’effectif semble inéluctable dans l’optique d’un maintien « tranquille ».

L’actualité c’est ce match ce mardi en Coupe de la Ligue face à Metz. Une possibilité pour Frédéric Hantz et ses joueurs d’en finir avec cette spirale de la défaite qui emporte nos Bleus. Une possibilité, mais pas une certitude. Pour une fois le tirage a offert au Sporting l’adversaire à priori le plus faible du lot. Metz qui a été relégué cet été en National est l’équipe évoluant au plus bas niveau des participants à cette compétition. Oui mais voilà, à l’image de notre passage dans ce même championnat, Metz caracole en tête du classement : 7 victoires, 2 nuls, 20 buts marqués, 8 encaissés. Nos Bleus forts de leur expérience dans cette coupe face à Sochaux sont avertis. Le « petit » aime bien jouer de mauvais tour au « grand ». Le « grand », n’étant pas au mieux de sa forme actuellement, le match sera vraisemblablement plus équilibré qu’il n’y parait. A nos joueurs de faire en sorte de ne pas se compliquer la tâche en encaissant très rapidement un but comme c’est le cas bien trop souvent en championnat. Quel que soit le « 11 » aligné, cette rencontre DOIT être celle qui relance la machine. Une nouvelle défaite aurait vraisemblablement des conséquences désastreuses sur le moral des joueurs mais également sur celui des accaniti. Il n’y a pas trente-six solutions, il faudra aborder ce match le couteau entre les dents et retrouver cet état d’esprit qui a fait la force de ce groupe ces deux dernières saisons.

 

UNITI VINCEREMU E FORZA BASTIA !

 

 

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