Champions!!!!

Champions!!!!

 

Cette 26ème victoire (un record !) est à l’image du Sporting cette saison. C’est celle d’une équipe consciente de ses capacités et qui de ce fait ne renonce JAMAIS !

Le nul qui se profilait face à Créteil n’était pas dramatique en soi, l’attribution du titre étant juste remise à plus tard.

Mais voilà, autant pour satisfaire les 6000 spectateurs que pour bien monter qui est le maître incontesté de ce championnat, les Bleus se devaient d’enfoncer le clou ce soir.

Et ce fut fait !

 Les Bastiais avaient décidé de ne pas laisser traîner les choses. Les Cristoliens présentant une équipe supposée amoindrie par les blessures et les suspensions étaient les victimes idéales pour satisfaire les ambitions du Sporting.

L’entame du match correspondait d’ailleurs aux prévisions. Une domination quasi constante de nos joueurs où il ne manquaient que les buts, Trivino le gardien de Créteil étant à la parade en plusieurs occasions.

C’est pourtant un coup de massue que reçoit tout un stade à la 27ème minute lorsque Koukou convertit en but un ballon renvoyé par la transversale de Novaes suite à un coup-franc !

Une première cette saison ! Le Sporting mené à domicile dans ce qui doit être le match du sacre qui plus est !

Les Bastiais encaissent le coup, et repartent à l’assaut des buts de Créteil, mais sans succès jusqu’à la pause.

 Durant la pause, nul doute que Frédéric Hantz a trouvé les mots justes.

C’est une équipe de « morts de faim » qui entame la 2ème période, à tel point que l’on a l’impression que Bastia joue sa survie sur ce match !

C’est donc un véritable siège que subissent les banlieusards. Comme face à Alfortville, Suarez pilonne le but adverse mais sans succès. Un de ses coups de tête heurte même un poteau. A croire qu’il est maudit en cette fin de saison ! Il l’est jusqu’à la 58ème minute, où à force de persévérance il égalise et ramène le score à 1 partout.

Au vu de la domination bastiaise, c’est un minimum !

Après  un ¼ d’heure d’un jeu digne des étages supérieurs, les Bastiais relâchent quelque peu l’étreinte mais contrôlent toujours le match.

A la 75ème minute, Frédéric Hantz choisit de remplacer le bouillant Khazri par l’expérimenté Périatambé. Notre coach se satisferait-il d’un nul ?

Le changement de Robail par Sylla amène, lui, de la vitesse, de la fraîcheur et de l’envie. Son but marqué la semaine passée face à Alfortville quelques minutes après son entrée en jeu est la pour le démontrer si besoin était.

Le Sporting repart à l’attaque. Les joueurs de Créteil multiplient les fautes sans que M. Djouzi ne bronche. La tension dans le stade et sur le banc monte d’un cran, si bien qu’Hervé Sekli l’entraîneur les gardiens est expulsé pour avoir dit à l’arbitre ce qu’il pensait de sa prestation.

Le Sporting pousse, pousse…

Cahuzac, autre buteur à Alfortville se transforme en passeur décisif en adressant un centre que Sylla transforme en but après un superbe contrôle dans la surface.

C’est le DELIRE, tout le stade chavire d’un bonheur indescriptible grâce à la VICTOIRE, une nouvelle fois dans le temps additionnel, d’une équipe qui ne renonce jamais !

 Dès le coup de sifflet final, la pelouse de Furiani est envahie par une foule ivre de joie. Toute une génération frustrée par les résultats de ces 10 dernières années connaît enfin un moment de bonheur ! Ce soir on oublie les 2 descentes, on oublie l’intersaison qui a failli voir la disparition du Sporting pour ne penser qu’à cette victoire synonyme d’ACCESSION. Et cela à 3 journées de la fin du championnat…

 Quels objectifs maintenant alors que les records tombent les uns après les autres ?

Gageons que Frédéric Hantz saura maintenir l’effectif sous pression afin que le rêve dure encore un peu. Après Luzenac, il y aura Orléans et l’anniversaire des 30 ans de la victoire en Coupe de France, et enfin, le 27 mai ce déplacement à Amiens pour conclure en beauté.

 FORZA BASTIA !

 

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