La marche était trop haute…

La marche était trop haute.

Il y a des matchs que l’on « sent » Dès les premiers échanges on « sait »
Autant l’entame de match avait été très positive face à Sochaux au tour précédent de cette coupe de la Ligue, autant celle face à Auxerre ne laissait présager rien de bon.

Ces derniers temps nos bleus avaient pris l’habitude d’ouvrit le score très rapidement. Hier ce sont eux qui dès la 8ème minute étaient menés suite à un but relativement chanceux de Quercia.
Un ¼ d’heure plus tard, les Bourguignons doublaient la mise. La mauvaise impression de départ se confirmait. Hélas !

Premier coup de théâtre 2 minutes plus tard lorsque l’arbitre exclus Sans. De notre place, nous ne porterons pas de jugement sur cette exclusion. Il ne semblait pas qu’il y ait une faute grave, ni que notre défenseur était le dernier.
Nous n’étions malheureusement pas au bout de nos surprises ! Moins de 10 minutes après cette exclusion, c’était au tour d’Harek de se voir brandir un « rouge » direct. Là, par contre, nous pouvons sans aucun doute possible qualifié M. Gautier de nullissime. Nullissime car Harek ne fait pas la moindre faute sur le triste sire Ntep de Madiba. Celui ci saute et nous gratifie d’un plongeon digne des plus cascadeurs. Nullissime par son manque de psychologie. En effet, dans ce match où Auxerre mène déjà 2 à 0, et où 1 bastiais a déjà été expulsé, était-il nécessaire d’en rajouter ?

Les propos de Frédéric Hantz sur RMC à la fin du match seront éloquents :

« J’ai sincèrement eu le sentiment que M. Gautier a attaqué le match avec des à priori sur l’équipe de Bastia. Il nous a méprisés et a eu une attitude hautaine envers nous»

Les jeux étaient donc faits dès la ½ heure. Il ne restait plus qu’à nos Bastiais à 9 contre 11 (12 ?) à gérer au mieux la suite de la rencontre.

Après la pause nos bleus en infériorité numérique étaient loin d’être ridicule. Ils faisaient « tourner le ballon » afin de s’économiser et tentaient leur chance dès que possible. Sur une attaque icaunaise, le briseur de jambe Hengbart (Caen Bastia pour ceux qui s’en souviennent) plaçait une frappe des 25 mètres que Novaes ne pouvait stopper. 3 à 0. Malgré l’ampleur du score, nos bleus jouaient tous les coups à fond. Notamment les coups-francs. Khazri par 2 fois aurait mérité de réduire la marque. A une dizaine de minutes du coup de sifflet final, et malgré 4 parades consécutives de Novaes sur sa ligne, les Auxerrois ajoutaient un 4ème but.

Dans de telles conditions de jeu (4 à 0, en supériorité numérique), on aurait pu penser que la partie allait s’achever en roue libre. L’infâme Ntep, plus musclé du mollet droit que du cerveau, recevait de la part du nullissime Gautier un carton jaune suite à une énième provocation.

La suite des propos de Frédéric Hantz reflète tout à fait notre pensée :

« Je pense que si j’avais été joueur, j’aurai pété un câble. »

Après d’autres techniciens, il n’aura pas mis longtemps à mesurer la différence de traitement subie à longueur de saison par les Bastiais. Il aura néanmoins coacher à merveille face à l’adversité.
L’objectif principal su Sporting, nous ne le répéterons jamais assez, c’est le retour en L2. Les sorties de Suarez dès la mi-temps puis de Robail et de Diallo, respectivement remplacés par Khazri, le jeune Chevalier et Choplin n’auront pas affaibli l’équipe et permettent de garder nos forces offensives pour le championnat.
Gageons qu’il saura trouver les mots justes pour faire oublier à ses joueurs cette soirée cauchemardesque et pour qu’ils repartent du bon pied face à Beauvais dans une dizaine de jours.
Retenons que les trois premiers tours de la coupe de la Ligue nous auront apporté du plaisir et un paquet d’€uros.

Le match de coupe de France face au C.A.B doit être une simple parenthèse. Peu importe résultat (si si !) le seul objectif sera d’éviter les blessures et les cartons.

FORZA BASTIA !

Les conditions d’accueil des supporters Bastiais ont été indignes. Qu’il y ait une fouille à l’entrée nous sommes tous d’accord. Mais il faut un minimum de respect et de dignité. Passer 1 par 1 dans ce tourniquet à l’entrée, comme du bétail que l’on va marquer au fer rouge est une nouveauté pour nous. Et que dire de la palpation digne d’une visite chez le proctologue ou chez l’urologue ! Même dans les aéroports zone extrême de sécurité nous n’avons pas droit à ces pratiques. Dans la patrie d’Emile Louis, il doit bien y avoir quelques cabarets où vivre ses phantasmes…

La sortie qui aurait du être qu’une simple formalité, notre car étant stationné à moins de dix mètres des portes s’est rapidement transformée en une énorme bousculade.
« Si j’avais été joueur, j’aurais pété un câble » sont les propos d’un homme pondéré.
Si nous n’excusons pas les débordements, nous les comprenons parfaitement. Lorsque les protagonistes n’ont pas la même maîtrise de leurs nerfs, arrive ce qui doit arriver.
Un grand merci à l’ensemble des dirigeants présents qui ont apporté leur soutien et leur diplomatie durant cette « algarade »

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