POURQUOI??

POURQUOI ??

L’espoir était certes infime, mais mathématiquement….

 La composition de l’équipe à l’entame de cette avant dernière journée nous surprit. Deux des quatre recrues du mercato étaient sur le terrain (Greg Lorenzi et Mathieu Robail) deux sur le banc (Xavier Pentecôte et Périantambée)

Si l’on se rappelle les résultats de la première partie de saison sans ces recrues du mercato, on pouvait légitimement se poser des questions sur l’issue de la partie.

Le match catastrophique de Robail, incapable de déborder son vis à vis ou de le bloquer en face défensive, nous ramenait au « spectacle » offert avant la trêve. Nous ne pouvons ici que citer le passage du compte rendu du site officiel :

 Solides mais inefficaces offensivement, les Bastiais repartent de Tours avec le point du match nul.…

Seul un miracle aurait pu permettre au Sporting de sauver sa peau dans ce championnat de Ligue 2 toujours aussi rebondissant. Mais malheureusement, celui-ci n’a pas eu lieu. Bien organisé autour d’une défense bien hermétique et d’un Grégory Lorenzi impeccable, il n’a pas su, comme trop souvent, aller au bout de ses actions et ainsi se donner les chances de pouvoir enfin enregistrer un succès sur le continent.

Effectivement, Greg Lorenzi aura été très au-dessus du lot, tout comme Novaes, pour son retour comme titulaire.

 La première mi-temps fut d’une tristesse sans nom ! Le score nul à la pause, et les résultats de nos principaux concurrents n’allaient pas forcément dans le sens espéré par les moins pessimistes, mais….

 Les changements qui allaient nécessairement intervenir pouvaient nous laisser envisager la victoire, l’équipe de Tours ne nous étant pas supérieure.

A notre grande surprise, les onze Bastiais de retour des vestiaires étaient les mêmes que durant la première période.

Avoir dans son effectif un buteur de la trempe de Pentecôte et le laisser sur le banc, nous ramenait quelques années en arrière, où un certain « Poussin » Meslin était lui aussi reléguer sur le banc par le rancunier Casoni !

Periatambée, même si la défaite face à Vannes peut lui être en partie imputée, a démontré à de nombreuses occasions qu’il avait sa place sur le terrain.

Hélas, l’un comme l’autre attendront désespérément un signe venu du banc, en s’échauffant derrière les cages de Novaes…

Que cherchait le coach sur ce match ? Voulait-il tester Robail, Ghisolfi et Jau alors que vraisemblablement aucun des trois ne portera la tunique bleue la saison prochaine ? Cherchait-il à priver la trentaine d’irréductibles présents dans le parcage d’une première victoire sur le continent ?

Vraiment incompréhensible !

L’entrée des deux « bannis », bien que tardive, aura boosté quelques peu une équipe bien amorphe dans son ensemble. Pour une dernière à ce niveau avant un bon moment, nous espérions mieux.

Avant leur départ, nous saluerons Greg Lorenzi, auteur d’un nouveau très bon match en défense centrale, Macédo Novaes pour ses superbes parades sur les quelques actions tourangelles et son ultime cadeau à un jeune spectateur, mais nous snoberons le reste de l’équipe qui se sera contenté du strict minimum en saluant de loin, trop loin, les passionnés ayant effectué cet ultime déplacement.

Messieurs les joueurs, un dernier conseil : Eviter de reproduire ce genre de match et ce comportement vendredi prochain à Furiani. Là bas, ce ne sera pas trente personnes qui vous frustrerez, mais tout un stade. La réaction finale ne sera certainement pas la même.

A bon entendeur…

FORZA BASTIA!

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