DECEPTION…

Déception…

 Pour ce match, une quinzaine de Turchini dans la tribune « visiteurs » de Gaston Petit. Quelques gamins des clubs de foot de la région étaient invités, et parmi eux quelques-uns arboraient fièrement le maillot bleu et, en nous apercevant se sentaient ragaillardis pour « chambrer » les copains…

 Ce match avait-il un enjeu véritable ? Les propos tenus par Papin « Si on ne bat pas Bastia, je pars… » pouvaient suffire aux joueurs pour rappeler à l’ancien international qu’un minimum de respect s’impose à tous…

Contrairement au début de saison, où le premier but encaissé par les Bastiais signifiait défaite, celui, gag, encaissé par Goda, s’il nous désolait ne nous abattait pas complètement. En effet, depuis que notre défense prend l’eau, nos attaquants se sont mis à marquer. L’arrivée de Pentecôte, et le retour en forme de Jau n’y sont sûrement pas étrangers.

En 2 minutes, le score était inversé. Nos Bleus, en blanc pour l’occasion retrouvaient un fond de jeu qui nous permettait de dominer cette très faible équipe castelroussine. Dommage qu’en plusieurs occasions nous n’ayons « tué le match » car le manque de confiance des défenseurs en leur gardien nous faisait trembler à chaque incursion des locaux dans notre camp.

 Une fois de plus donc, nous sommes repartis sans cette victoire qui nous tendait les bras. Nous ne sommes pas entraîneur, mais nous nous interrogeons tout de même sur certaines décision. La sortie d’André à la mi-temps a incontestablement affaibli notre attaque, sans faire injure au jeune Gaffory.

A un quart d’heure de la fin du match, le coach sort Pentecôte qui était un véritable poison pour la défense locale.

Les Bastiais maîtrisaient pourtant les débats de la tête et des épaules. Gomez entre et un nouveau schéma tactique doit être mis en place. Malheureusement, moins de 2 minutes s’écoulent et les locaux sont revenus au score. Rageant ! Les 3 points nous tendaient les bras comme peut être jamais cette saison. Constant, véritable feu follet lui est resté jusqu’au bout, et sans un Cahuzac des grands soirs…..

N’était-ce pas le moment idéal de faire rentrer Khazri qui de par sa vivacité et sa force de percussion aurait sûrement obligé les rouges et bleus à rester dans leur camp….

Mais nous ne sommes pas entraîneur. Et si les nôtres s’étaient contentés d’un nul ? Comment peut-on expliquer que dans la dernière minute du temps additionnel, sur un corner en notre faveur, seulement 1 ou 2 bastiais se trouvaient dans la surface pour essayer d’arracher la victoire ?

 Une fois encore, les résultats de nos principaux concurrents nous étaient favorables. En guise de quoi c’est le statu quo. Les joueurs y croient-ils encore ? Ont-ils déjà la tête ailleurs ? Cela expliquerait peut être que seuls Greg Lorenzi et Yannick Cahuzac aient daigné saluer le dernier carré de fidèles…

 Cette semaine devrait tomber le verdict concernant la suspension du stade de Furiani. Des incidents sûrement plus graves que ceux qui se passent sur les terrains hexagonaux, supporters dans le coma par exemple, et qui méritent une sanction exemplaire… Bastia a l’habitude de ce « traitement de faveur ». Une fois de plus nous auront l’occasion de noter la différence des jugements rendus par la LFP et la FFF à l’encontre d’un « puissant » et d’un « misérable ».

 FORZA BASTIA !

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