Site icon Turchini 75

Chat échaudé…

Chat échaudé…

 

Inutile de regarder les stats des différentes confrontations entre notre Sporting et le PSG. Comme dirait le gros Ménès : « Ça fout les j’tons !» Tout est dit ou presque en quelques mots avant ce match où nos joueurs n’auront que leur courage et leur fierté à opposer face au très luxueux jouet des dirigeants qataris.

Le PSG version 2015-2016, contrairement au Sporting, s’est (encore) renforcé par rapport à sa version précédente au point, semble-t-il sans énormément forcer, d’écraser la concurrence dans le championnat français : 1er avec déjà 5 points d’avance sur le surprenant Angers, 7 victoires, 2 nuls, 2ème attaque (19 buts), 2ème défense (5 buts). Les hommes de Laurent Blanc font leur « boulot » hebdomadaire en pensant au titre … européen.

A domicile comme à l’extérieur la machine est inarrêtable. Reims qui pensait avoir fait le plus dur en ouvrant la marque sur sa pelouse à la 83ème minute en a fait la cruelle expérience, les Parisiens remettant « les pendules à l’heure » dans la minute suivante. Le QSG se présentera à Furiani fort de 4 victoires et 1 nul à l’extérieur…

Plus que la finale tronquée de la Coupe de la Ligue, les Parisiens auront sûrement à l’esprit le dernier match de championnat qu’ils ont disputé et perdu sur notre pelouse en janvier dernier. Chat échaudé craint l’eau froide.

Il ne faudra pas à nos joueurs compter sur un éventuel relâchement des partenaires de Silva et penser que dans l’optique du PSG-Madrid de mercredi prochain Laurent Blanc ménage ses troupes. Il a à sa disposition un effectif qui lui permettrait d’aligner deux équipes se disputant le titre de champion !

Le lâche Motta sera-t-il encore blessé ou aura-t-il les c…. pour affronter le public bastiais et son compatriote Brandao ? C’est une des rares inconnues de cette rencontre.

Les stats du Sporting à domicile sont satisfaisantes à l’heure actuelle puisqu’elles font état de 3 victoires et 1 défaite (9 buts marqués, 4 encaissés). Cependant, à y regarder de plus près, le contenu des matchs n’est lui pas satisfaisant, et la défaite encaissée face à Nice (1-3) reflète plus la « qualité » du jeu proposé par nos joueurs que les scores de 3-0 infligés à Guingamp et Toulouse ne le laissent supposer.

Privé de Djiku, Kamano et dans une moindre mesure de Jebbour, Ghislain Printant devrait pouvoir compter sur le reste de son groupe pro auquel il convient d’ajouter le jeune Coulibaly omniprésent depuis le début de la saison. Palmieri absent à Angers et Cahuzac sorti prématurément à la 37ème minute réintègrent le groupe et feront, nous n’en doutons pas, partie du « 11 » de départ. Mais à quel poste ?

Voilà la question tant, depuis le début de la saison, Ghislain Printant a du « jongler » avec un effectif diminué par les blessures et les suspensions quand ce n’est pas pour les deux… Pas une fois depuis le Bastia-Rennes d’ouverture il n’a pu aligner le même « 11 » de départ ce qui ne facilite pas la cohésion d’un groupe qui a perdu à l’intersaison la quasi-totalité de son épine dorsale : Aréola, Gillet, Boudebouz, Sio.

Le seul poste qui ne semble pas souffrir de ces départ est celui de gardien de but, avec Jean Louis Leca titulaire s’entend ( !). Irréprochable à chacune de ses sorties il sera sûrement mis à rude contribution par les attaquants parisiens qui ont marqué au moins un but lors des douze rencontres (9 de championnat, Trophée des Champions, Champion’s Ligue) disputées depuis début août.   Leca sera-t-il celui qui mettra fin à cette impressionnante série ?

A quoi faut-il donc s’attendre samedi sur le coup des 19 heures ? Défaite, déroute ou réaction de nos joueurs ? Gilles Cioni lors du dernier numéro d’A Casaleone a dit : « Ce groupe a les ressources morales pour réagir ». A lui et à ses partenaires de nous le prouver.

Le groupe :

Jesper Hansen, Jean-Louis Leca, Julian Palmieri, François Modesto, Sébastien Squillaci, Mathieu Peybernes, Alexandre Edgar, Gilles Cioni, Lassana Coulibaly, Yannick Cahuzac, Seko Fofana, Mehdi Mostefa, Lyes Houri, Gaël Danic, Axel Ngando, Sadio Diallo, Floyd Ayité, Brandao, Florian Raspentino.

 

FORZA BASTIA!

Quitter la version mobile