Site icon Turchini 75

Camouflé(t) !

Camouflé(t) !

Pour vivre heureux, vivons cachés disait le fabuliste Florian. Notre « commando » est-il heureux après avoir été transparent une heure et demie durant ? C’est la question que de nombreux accaniti étaient endroit de se poser après la rencontre.

Une rencontre que bon nombre de supporters n’ont pu suivre depuis le parcage « visiteurs » faute de place. 800 places sur les presque 49000 que compte le Parc des Princes c’est bien peu ! Certains ont choisi de suivre la rencontre parmi les supporters parisiens, d’autres ont du se contenter de la retransmission télévisée dans un bar proche du stade…

Pour celles et ceux en possession d’un billet, « l’accueil » cette année était à la hauteur de ce que nous sommes en droit d’attendre d’un club de ce niveau. Pas de vente de billets à la sauvette, un accès au parcage totalement indépendant et une fois n’est pas coutume, des forces de l’ordre qui ont opéré sans excès de zèle pour le bien de tout le monde…

 « Pauvres » Parisiens qui pour cette rencontre déplorent plusieurs absences… C’est donc la larme à l’œil que nous prenons connaissance de la composition de la liste des remplaçants, qui seraient titulaires dans n’importe quelle autre équipe du championnat…

De son côté Frédéric Hantz ne déplore finalement qu’une seule absence par rapport au groupe qui a débuté face à Lorient. Squillaci blessé est remplacé par Harek dans l’axe de la défense. Landreau est bien dans les cages malgré le doute qui planait quant à sa participation, Cioni à droite, Modesto dans l’axe et Palmieri à gauche complétant la défense. Romaric, Cahuzac, Boudebouz, Khazri et Krasic occupent les postes du milieu de terrain et Bruno celui d’attaquant de pointe.

La rencontre débute en douceur avant que les Parisiens n’appuient sur l’accélérateur à la 10ème. Cela suffit à Ibramovitch pour inscrire un but venu d’un autre monde. D’une talonnade-aile de pigeon il mystifie à la fois Modesto et Landreau qui ne peuvent que constater les dégâts. Pas le temps de se remettre dans le sens de la marche qu’un deuxième but vient plomber les espoirs (y en avait-il seulement) de notre « commando » ? Cette fois-ci c’est de la tête suite à un coup-franc tiré par Lucas qu’Ibramovitch double la mise. 2-0 avant le premier quart d’heure la peur de la correction hante déjà le parcage…

Il faut attendre la 26ème minute pour voir la première action offensive bastiaise qui se termine par une tête de Bruno, le ballon filant au-dessus des buts de Sirigu. Les adversaires du Sporting ayant droit à une main dans la surface de réparation, l’arbitre de la rencontre M. Varela, après bien d’autres, ne siffle donc pas celle d’Alex à la 39ème minute…

Nos 11 bastiais regagnent les vestiaires pour la pause après avoir été totalement absents durant ces 45 premières minutes. Nos « guerriers » attendent-ils la deuxième période pour sortir du bois ?

Coup dur pour le PSG, Ibramovitch cédant sa place à Cavani à l’entame de la deuxième mi-temps. Décidément rien ne sera épargné à ce club valeureux dont les supporters angoissés par la peur du résultat se battent entres-eux…

Comme en début de match, les Parisiens déroulent sans trop forcer avant que Cavani « enrhume » Cioni puis Landreau pour inscrire un but dans un angle pourtant dit impossible. Du grand art, mais aussi beaucoup de naïveté côté bastiais sur cette action…

L’addition commence à devenir lourde et il reste encore une bonne ½ heure de jeu… Une période dont Landreau met à profit pour « sauver la baraque » lors de face à face avant de commettre l’irréparable à la 86ème minute lorsqu’il sort et déséquilibre Digne qui se présentait une nouvelle fois en face à face. A l’image d’Ibramovitch en première période, Cavani inscrit un doublé en prenant Landreau à contre-pied sur le penalty sifflé par l’arbitre. 4-0 la coupe est pleine, les dernières minutes de « pousse-ballon » nous évitent la correction…

Il n’y a malheureusement rien à dire tant l’écart entre les deux formations est immense. Nettement au-dessus, les Parisiens ont même réussi l’exploit de nous donner l’impression que nos joueurs n’ont rien tenté ! Il n’en est rien. Individuellement et collectivement nos joueurs ne supportent pas la comparaison. C’est aussi simple que cela.

La prochaine rencontre face à Nice sera l’occasion de se faire une meilleure idée du réel niveau de notre formation. Une partie comme celle d’hier est absolument inconcevable à Furiani avec notre public. Les joueurs en sont évidemment conscients, mais ils auront en face d’eux des hommes et non des « martiens ». A Madrid, il parle de « galactiques »…

 

FORZA BASTIA! CORSICA A VINCE!

Quitter la version mobile