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Que vous soyez puissant ou Bastiais…

Que vous soyez puissant ou Bastiais…

 

Dantesque !

Un dispositif policier comme on aimerait en voir investir quelques cités bien chaudes de nos banlieues est déployé aux alentours du Parc des Princes non pas pour contenir une manifestation ou mater un début de guerre civile, mais juste pour « sécuriser » une rencontre de football !

Puisque les supporters du PSG sont devenus doux comme des agneaux grâce au tri sélectif imposé pas des places vendues à prix d’or, nous en déduisons que ce sont les supporters bastiais qui sont les brebis galeuses.

Après avoir effectué un véritable gymkhana afin de trouver l’accès au « parcage visiteurs » nous devons acheter le précieux sésame auprès d’un revendeur «  à la sauvette ». Ici pas de guichet, pas de caisse et on paye en liquide…

« Accompagnés » jusqu’à l’entrée de la tribune et s’en est fini, au moins pour deux heures, de cette impression glauque inévitablement ressentie alors que le moment se voudrait à la fête…

Le « parcage bas » est déjà bien rempli une heure avant le coup d’envoi de la rencontre au moment où nous prenons connaissance des 11 Bastiais qui vont débuter la rencontre. Inkoom tout juste qualifié n’est pas du voyage, et Faty est sur le banc en compagne de Bonnefoi, Angoula, Choplin, Maoulida, Khazri et Modeste.

Beauvue est donc titulaire pour la deuxième fois consécutive sur le flanc droit alors que Thauvin occupe le gauche. Au centre de l’attaque Ilan est préféré à Modeste. Yatabaré, Sablé et Rothen sont chargés de contenir les Parisiens alors que Cioni, Marchal, Harek et Palmieri forment l’arrière garde bastiaise. Landreau de retour dans un stade qu’il connait bien est le dernier rempart « Bleu ».

L’effectif Parisien est si riche, dans tous les sens du terme, que nous ne faisons pas de différence entre l’équipe alignée pour la circonstance et les habituels titulaires…

Comme nous pouvions nous n’y attendre, les Parisiens prennent le jeu à leur compte sans toutefois vraiment inquiéter nos Bleus. Dès la 8ème Yatabaré écope d’un carton jaune justifié. Le premier ¼ d’heure passé sans encombre, nos joueurs commencent petit à petit à prendre leurs marques. Le ballon circule bien comme en témoigne ces deux attaques de Palmieri puis de Thauvin aux 18 et 19ème minutes. Les Parisiens n’ont pas l’intention de s’en laisser compter et réagissent immédiatement, Gameiro trouvant même le poteau de Landreau à la 25ème.  Ce sera la seule véritable occasion jusqu’à la pause qui est sifflée sur le score de 0 à 0.

Pas de changement ni d’un côté ni de l’autre à l’entame de la deuxième période, Frédéric Hantz étant certainement plus satisfait de ses joueurs qu’Ancelotti.

A la 56ème Landreau effectue un arrêt de grande classe en « sortant » un ballon au ras de son poteau gauche. Il est moins heureux deux minutes plus tard sur un tir de Ménez qui a traverse tout le terrain de gauche à droite avant de décocher un tir qui passe sous le ventre de notre gardien légèrement masqué au moment de la frappe. (58ème PSG 1 Bastia 0). La sortie sur blessure de Sablé quelques instants plus tard explique peut être la liberté d’action de Menez. Faty entre pour sa première sous le maillot bastiais.

Malgré ce but, ou peut être à cause de ce but, Frédéric Hantz modifie son attaque à la 63ème mn. Beauvue cède sa place à Modeste et Ilan se positionne en « 9 ½ ».

A la 66ème ce qu’une grosse partie du parc attendait se produit. La future ex-vedette bientôt détrôné par le Spice Boy, fait son entrée sur la pelouse. Forcément et inconsciemment nos Bleus se crispent et après une chaude alerte à la 68ème c’est Palmieri qui commet une faute sur Lucas. Penalty sifflé par M. Thual. Problème, mais de taille, la faute aurait été commise à l’extérieur de la surface… Qu’importe. Le 10 local s’élance et malgré une belle détente de Landreau le ballon finit sa course au fond des filets (71ème PSG 2 Bastia 0).

Comme face à St Etienne puis Evian TG, après une bonne première mi-temps nos joueurs sont moins efficaces après la pause. Il reste 20 bonnes minutes de jeu, pourvu qu’ils ne cèdent pas mentalement. C’est presque fait 3mn plus tard, mais Landreau sort une nouvelle fois un arrêt de grande classe.

Alors que Modeste écope d’un carton jaune, Yatabaré frise la correctionnelle à la 80ème mn. Par précaution Frédéric Hantz le remplace et c’est un Khazri « chaud bouillant » qui le remplace. Thauvin, moins en vue durant cette deuxième mi-temps, passe sur le côté droit de l’attaque.

Faute parisienne à la 82ème. Le défenseur parisien s’en va avec le ballon. Khazri pressé de jouer le coup-franc récupère la balle dans les mains du défenseur et prend un carton jaune ! Normal non ?  Surmotivé par cette injustice, Khazri expédie le ballon dans la lucarne de Sirigu mettant fin à 948 minutes d’invincibilité du portier, et du même coup redonne espoir aux accaniti. (83ème PSG 2 Bastia 1). Khazri intenable a la balle d’égalisation dans la minute suivante, mais la défense parisienne s’en sort miraculeusement. C’est sur une contre attaque que le PSG ruine définitivement les espoirs bastiais à la 89ème. Landreau dégage un centre qui atterrit dans les pieds de Lavezzi bien seul e pleine surface. Il n’a plus qu’à pousser le ballon dans le but. (89ème PSG 3 Bastia 1).

A l’ultime minute Modeste bousculé dans la surface parisienne n’obtient, lui,  pas le penalty si généreusement accordé à Paris….

Malgré d’incontestables progrès par rapport au match « aller », le Sporting s’incline donc face au PSG. Les moyens et les effectifs ne sont pas les mêmes, et les statistiques sont sans contestation possible : Possession du ballon 65-35, tirs 22-8, tirs cadrés 8-2…

Devons-nous citer ceux concernant les fautes ? Paris 12 fautes pas de carton. Bastia 11 fautes 3 cartons jaunes. Ah ! La paranoïa…

 

UNITI VINCEREMU E FORZA BASTIA !

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