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FC Calvi – SC Bastia

Avant de porter un quelconque jugement sur cette rencontre il est important de connaître les objectifs du coach. Malheureusement nous ne sommes pas dans le secret des dieux et de fait nous restons dans l’expectative.

Dans le 11 de départ, Vincensini, Cioni, Sans, Sodini, Angola, Cahuzac, Vincent, Genest, Moizini, Yatabaré, et Thauvin, seuls Cahuzac et Angoula étaient des titulaires indiscutables en L2, et encore, Angoula évoluant pour l’occasion à gauche de la défense.

Dans l’équipe Calvaise nous retrouvons quelques jeunes, anciens pensionnaires du centre de formation du Sporting. Comme quoi il y a de la qualité dans notre centre, mais malheureusement tous les jeunes ne peuvent percer au plus haut niveau.

Après un détour sur le continent, notamment du côté de Beauvais, Samir Bertin d’Avesnes et de retour en Corse depuis janvier, au FC Calvi plus précisément, mais une blessure l’empêche de participer à la rencontre. Autre surprise lors de l’échauffement de Menozzi le gardien Calvais. En effet c’est Bruno Valencony qui est à la baguette ! Simple pige ?

La rencontre débute sous un soleil de plomb. Cela explique sûrement le rythme assez lent auquel évoluent les 22 acteurs.

Côté Bastiais la défense centrale n’inspire pas confiance, Tchokounté  mettant la pression dès qu’il est en possession du ballon. Notre flan gauche avec Angoula et Thauvin est bien plus percutant que le droit composé de Cioni et alternativement de Genest ou Moizini. Au milieu Cahuzac tente d’orienter le jeu et Yatabaré  se démène en attaque soit en écartant sur les ailes, soit en tentant sa chance. Mais ce qui réussit face à des joueurs de CFA2 aura bien du mal à fonctionner face à ceux de L1 ! C’est pourtant sur une belle combinaison venue de la droite qu’il ouvre la marque à la12 ème.

Ce n’est qu’un feu de paille. Les Calvais bien présents n’ont pas à rougir de leur prestation et font jeu égal avec nos Bleus. D’ailleurs juste avant la pause ils égalisent sur corner par l’inévitable Tchokounté  suite à une sortie aventureuse et ratée de Vincensini.

1 à 1 à la mi-temps c’est logique mais inquiétant pour nos « coiffeurs » incapables de poser le jeu. La défense flotte, l’attaque est trop brouillonne à l’image du tandem Moizini-Genest qui visiblement a du mal à évoluer ensemble.

Ne connaissant toujours pas les intentions du coach, nous sommes tout aussi surpris des changements qui interviendront tout au long de la deuxième période. Celui de Marque qui entre au poste d’arrière gauche à la place d’Angoula étant le moins « bizarre ». Ce dernier monte d’un cran à la place de Yatabaré qui sort. Mary remplace Angoula pas vraiment à son aise au milieu, et enfin Maoulida entre et Cahuzac sort à 20 minutes du coup de sifflet final. C’est donc une formation dans laquelle figurent nos 5 défenseurs centraux qui évolue à ce moment de la rencontre !?

Genest en ratant l’immanquable en deux occasions et Mary dont la frappe déviée par Maoulida , entré pour les 10 dernières minutes, prenait le chemin de la lucarne auraient pu conclure, mais les Calvais eurent également l’occasion de prendre l’avantage. Le score de parité ponctuant la rencontre est donc somme toute logique.

Didier Santini qui avant match se disait heureux que son équipe puisse servir de sparing partner au Sporting doit être plutôt satisfait de ses protégés. Ses joueurs ont fait mieux que se défendre bousculant des pros qui avaient pourtant beaucoup à prouver.

Frédéric Hantz pour sa part est-il satisfait de la prestation de ses joueurs ? Cette rencontre lui a-t-elle permis d’atteindre les objectifs qu’il en attendait ?

Pour notre part nous restons sur notre faim mais surtout inquiet en vue des futures joutes qui nous attendent en L1. Certes ce n’était pas l’équipe type, loin s’en faut, mais certains des acteurs hier soir ont encore beaucoup de travail à effectuer s’ils envisagent d’évoluer au plus haut niveau.

L’arrivée d’une pointure en attaque, nous n’avions pas d’avant-centre type hier soir, et d’un défenseur central capable de rassurer et de tirer ses partenaires vers le haut, ne sera pas un luxe si le Sporting ne souhaite pas souffrir toute la saison durant. Les trois semaines à venir doivent servir aux dirigeants comme au staff technique à bâtir un groupe à l’image de celui qui nous a apporté tant de bonheur ces deux dernières saisons.

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